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Centre Alain Savary
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Ouvrages sur l'orientation et l'ouverture au monde professionnel

Par webmaster — publié 20/10/2008 09:41, Dernière modification 14/04/2016 11:31

 

ANDREANI Francis, LARTIGUE Pierre. L'orientation des élèves. Comment concilier son caractère individuel et sa dimension sociale. Armand Collin. 222p. 2006.

L'orientation des élèves fait intervenir une multiplicité d'acteurs, élèves, enseignants, parents, responsables des établissements d'accueil ; l'attente des branches professionnelles, l'état du marché du travail en général, les perceptions, attentes et projections sociales en sont des paramètres plus ou moins explicites.
Reste que les enseignants, dans ce contexte, jouent un rôle déterminant, en raison de leurs fonctions reconnues de " suivi et d'orientation ", et doivent assumer en conscience et de la manière la mieux informée possible une bien lourde responsabilité. Ils ne sont pas nécessairement préparés comme il le faudrait à cette tâche et ont souvent à construire leur propre expérience au fil du temps et dans le cadre de collectifs qui n'ont pas toujours toutes les cartes en main.
D'où ce livre. Ses auteurs ont exercé des responsabilités dans le domaine. Ils nous livrent une approche à la fois globale et très analytique de cette " démarche orientation ", dont la prégnance, entre le projet personnel de l'élève et la réalité des faits économiques et sociaux, est assez spécifique à notre pays. Ils utilisent, pour ce faire, différents axes d'observation tels que l'histoire de la pratique d'orientation et ses effets persistants sur les dispositifs actuels, le partage des responsabilités entre l'Etat et les collectivités, la répartition des rôles entre acteurs du système éducatif et intervenants extérieurs à l'Ecole.
Au-delà, en proposant une approche alternative de l'orientation, à la fois individualisée et compatible avec la gestion nécessairement collective de ses résultats, ils ouvrent une véritable perspective de résolution des difficultés et de prise en compte des avantages que recèle le fait d'avoir à " choisir " les voies de son insertion professionnelle, donc de sa future condition sociale.

 

AMBROSIO Thérésa, LERBET-SERINI Frédérique. Les sciences de l’éducation à la croisée des chemins. L’HARMATTAN (Ingénium). 211 p. 2007.

A l'heure où un consensus autour de l'obligation de Formation tout au Long de la Vie et de la société de la connaissance se dégage sur la scène politique internationale, cet ouvrage propose de considérer comment les sciences de l'éducation peuvent contribuer à éclairer ce " nouveau " monde de la formation au regard des théories de la complexité délibérément inscrites dans le paradigme de l'auto-organisation.
Ne pas pouvoir prédire ce qui va se passer n'est plus alors envisagé comme une erreur scientifique à combler et réparer, mais comme ce à partir de quoi nous devons apprendre à (nous) poser de nouvelles questions, produire de nouveaux modèles, inventer de nouvelles pratiques pédagogiques et de nouvelles modalités de collaborations scientifiques et sociales.


BAUDOIN Nicole. Le sens de l’orientation. Une approche clinique de l’orientation scolaire et professionnelle. L’HARMATTAN (Savoir et formation), 217p. 2007

L'orientation scolaire et professionnelle se pose avec acuité à l'adolescence, d'autant que le système scolaire français fait du choix d'un métier ou d'une formation une obligation dès l'âge de quinze ans.
Or ces choix s'inscrivent dans la problématique adolescente qui impose choix d'objet et remaniements identificatoires que l'on sait. Les difficultés à choisir une orientation croisent celles qui feront de l'adolescent un adulte, comme si le choix d'un métier redoublait celui du choix d'objet. Qu'est-ce qui, au-delà des déterminismes sociaux, déterminent les choix d'orientation ? Les témoignages d'adolescents et d'adultes recueillis en entretien, les récits de Freud et Schnitzler, qui consacrent nombre de leurs écrits à ce que fut leur engagement dans le métier de médecin, mettent au jour la dynamique psychique et, partant, les enjeux inconscients qui ont présidé à leur choix.
Quelle nécessité interne les y a poussés ? Est-ce dire qu'on choisit moins qu'on est choisi, sans pour autant, comme tous le disent, renoncer aux rêves d'antan, l'œuvre de la nostalgie traçant dès lors le chemin ? Anticiper l'à-venir d'un retour, telle serait alors la manière d'élaborer un projet professionnel qui fasse sens. Au psychologue d'accompagner les détours qui visent au retour pour qu'ils prennent, aux yeux du sujet qui les fait, une place et un sens dans son histoire.
Reste que s'engager dans une telle voie expose le clinicien dans sa façon d'accueillir l'autre et de l'entendre dans sa singularité et lui impose de procéder à l'analyse de sa pratique professionnelle.

 

BOUMARD Patrick. Le conseil de classe. Institution et citoyenneté. PUF(L’éducateur),148p. 1997.

Dans l'institution en crise qu'est l'Education nationale, le conseil de classe semble résister au temps et aux diverses réformes.
Symbole de la pérennité de l'Institution et rituel qui la structure, il a considérablement évolué, tout en restant étrangement stable dans l'imaginaire des élèves, des enseignants, des parents. L'étude historique montre que le conseil de classe est chargé d'une mythologie qui fonctionne comme le dernier écran à la mutation impensée de l'école, alors même que les pratiques multiples des conseils de classe prouvent que le monde scolaire est aujourd'hui éclaté. Jadis signe majeur du pouvoir et de l'autorité de la hiérarchie sur les élèves, le conseil de classe a évolué entre sanction, orientation et évaluation. L'approche ethonographique révèle que le conseil de classe est le dernier analyseur d'une école unifiée fantasmatique, alors que dans la réalité se confrontent stratégies d'élèves et stratégies d'enseigants, à travers des pratiques toujours spécifiques mais chaque fois proches et familières à tous les protagonistes de l'école.

 

CALICCHIO Virginie, MABILON-BONFILS Béatrice. Le conseil de classe est-il un lieu politique ?  Pour une analyse des rapports de pouvoir dans l’institution scolaire. L'Harmattan, 148 P. 2004.

L'Ecole est un des lieux de construction de la citoyenneté. Pourtant, poser la question du politique et du pouvoir dans l'institution scolaire est politiquement incorrect. Comment se prennent les décisions d'orientation ? Qui décide dans un conseil de classe ? Quelles sont les ressources proprement politiques dont disposent les acteurs d'un conseil de classe pour agir ? Les auteurs lèvent le voile sur le fonctionnement politique de l'institution scolaire.

 

DE CLARENS Véronique (coord) La professionnalisation des acteurs de la formation. Actualité de la formation permanente, dossier n° 208. 2007.

Définir ce qu’est un “professionnel de l’orientation” est  un exercice difficile, tant les pratiques de terrain recoupent des domaines variés. Dans le cadre de ce dossier, a été étudiée la professionnalisation des acteurs de terrain, praticiens de l’orientation des jeunes, mais aussi des adultes. Certaines structures ont mis en œuvre d’ambitieux plans de formation à destination des conseillers. Les relations partenariales qu’un grand nombre de structures entretiennent fréquemment sont également un élément de professionnalisation. Mais aujourd’hui, un des enjeux majeurs pour les organisations chargées de l’orientation réside dans le travail en réseau, et différents projets témoignent d’une prise de conscience collective de la nécessité de travailler ensemble. Il est à noter que c’est également une priorité européenne, dans le cadre de la mise en œuvre de la “stratégie de Lisbonne”. Et l’“orientation tout au long de la vie” est un des axes retenus pour la présidence française de l’Union européenne, en 2008.


DERU-BELLAT Marie. L'inflation scolaire : Les désillusions de la méritocratie. Editions du Seuil, 106 p.  2006.

« Les études, plus on fait, mieux on se porte ». Voici ce qu’on pourrait lire dans le Dictionnaire des idées reçues contemporaines à l’entrée « Ecole ». Cette conviction partagée est-elle encore pertinente ? On peut en douter.
Pour les individus d’abord, dont le mérite ne se trouve pas nécessairement mieux reconnu, ni l’hérédité sociale mieux conjurée, parce qu’ils seront restés plus longtemps sur les bancs de l’école.
Pour la société ensuite, car la distribution des places et des emplois ne se fait pas forcément de manière plus pertinente quand elle s’appuie sur les seuls diplômes délivrés par l’école.
Bref, devant les déceptions et les sentiments de déclassement que creuse et creusera davantage encore demain « l’inflation scolaire », le temps est peut-être venu de se défaire d’une idée devenue un dogme et de repenser les manières d’entrer dans la vie.

DERU-BELLAT Marie, MINGAT Alain. Orientation scolaire et mécanismes institutionnels. Mesures des inégalités sociales en France depuis trente ans et comparaisons internationales. Pulim(Didactica),73p. 1992.

Les analyses du fonctionnement de l'orientation scolaire en France réalisées par Marie Duru-Bellat et Alain Mingat ont mis évidence l'importance des facteurs institutionnels dans la genèse des carrières scolaires des élèves. Afin de mieux évaluer l'impact de ces facteurs administratifs, est apparu nécessaire à nos auteurs de prendre en compte des situations variées, dans lesquelles les différents fonctionnements de l'orientation scolaire permettent d'identifier de façon comparative leurs effets en matière de différentiation de cursus. C'est parce qu'une telle démarche est à l'évidence impossible dans le contexte d'un seul pays qu'ils ont mobilisé dans cet ouvrage des comparaisons internationales dans une perspective macro-sociologique. Ce faisant, et en combinant cette approche avec l'analyse rétrospective de la situation française au cours des vingt années, nos auteurs débouchent sur deux conclusions fortes. Tout d'abord, par rapport aux pays qui ont pu être pris en compte et pour la période récente, le système éducatif français se révèle plutôt moins porteur d'inégalités sociales.
En revanche, et c'est là un aspect moins favorable pour la situation de notre pays, on n'enregistre aucune amélioration dans ce domaine ; l'augmentation des taux de scolarisation et la massification du système ne pouvant tenir lieu d'une évolution positive vers plus d'équité dans les cheminements scolaires. Que le lecteur découvre ainsi cette réalité ou qu'elle lui soit simplement confirmée, il puisera dans cet ouvrage matière à nourrir une réflexion prospective.

BEAUD Stéphane. 80% au Bac et après ?  Les enfants de la démocratisation. Paris : La Découverte. 345p. 2002

« 80 % d’une génération au bac » : ce mot d’ordre, lancé en 1985 comme objectif de l’enseignement secondaire français, fait l’objet d’un consensus politique, satisfaisant le progressisme de la gauche enseignante et le pragmatisme des gouvernements qui ont vu là un moyen de juguler le chômage de masse des jeunes. Ce slogan a nourri les espoirs d’une possible promotion sociale pour les enfants de familles populaires, en particulier immigrées, dans un contexte d’insécurité économique et sociale croissante. Dans ce livre nourri d’une enquête de dix années, Stéphane Beaud raconte, à travers les portraits de jeunes d’un quartier HLM à forte composante immigrée, les illusions et les désillusions de ces « enfants de la démocratisation scolaire », engagés dans la voie incertaine des études longues. Il montre comment ils ont dû déchanter alors qu’ils se voyaient peu à peu relégués dans les filières dévalorisées du lycée et du premier cycle universitaire. L’auteur met ainsi en lumière l’ambivalence de la politique volontariste de démocratisation scolaire : d’un côté, une élévation globale du niveau de formation et une forme de promotion sociale pour certains et, de l’autre, un coût moral et psychologique important, voire dramatique, pour ceux qui se retrouvent fragilisés par leur échec universitaire et confrontés au déclassement social.

FERRE  Danielle. Pour une approche orientante de l'école française. Paris : Editions Qui plus est.

64p. 2005

 Ce livre examine les concepts théoriques de l’approche orientante au regard de la nouvelle loi d’orientation qui préconise de qualifier 100% des élèves et de conduire 50% d’une classe d’âge à faire des études supérieures.
« L’idée générale de cette approche est que tout ce qui se passe à l’école doit permettre à l’élève de faire des liens entre ce qu’il vit apprend dans le présent, et son avenir de futur citoyen. S’orienter devient alors la clé de voûte du système scolaire. Il s’agit de permettre à l’élève de prendre conscience qu’il vit dans une société où il aura un jour à s’y insérer socialement et professionnellement. A cet objectif, susceptible de déclencher la motivation pour les études, chaque discipline contribue en pointant les métiers avec lesquels elle est en lien et les compétences transversales qu’elle développe. L’ensemble de l’école se met en projet autour de l’élève, auteur et acteur. L’orientation devient l’affaire de tous. ».


FERRE  Danielle , QUIESSE Jean-Marie. Professeurs, l’orientation c’est aussi votre affaire. L’Harmattan(Education-pédagogie). 130p. 2002

A l’école, l’orientation semble aller de soi, comme s’il s’agissait d’un processus « naturel ». L’école joue un rôle de « médiation » entre la vie des familles et celle des sociétés, elle influence les choix des élèves qui lui sont confiés. Les enseignements dont chaque professeur est porteur tendent à assurer une certaine égalité devant les besoins socio-économiques et les rapides évolutions dont font l’objet les organisation du travail. Or les donnes évoluent et il n’est plus du tout sûr que le processus « naturel » assure l’égalité devant le choix professionnel. D’où la nécessité de développer chez chacune et chacun les compétences à s’orienter et cela tout au long d’une vie professionnel caractérisée par le changement. Ce livre propose des moyens concrets d’accompagnement des jeunes.

 

FEUILLADIEU Sylviane.  Projets de lycéens : orientation et projets en classe de seconde générale et technologique, lHarmattan  (Logiques sociales). 232 p. 2001.

Les projets de lycéens de seconde générale et technologique sont en majorité conformes à l'avenir social objectif de leur catégorie d'appartenance. Nulle surprise. Face à cette lourde mais banale réalité sociologique, deux éléments du processus d'orientation constituent des points d'appui à la démocratisation scolaire : les projets atypiques au regard de cette réalité, et l'entretien individuel entre l'élève et le conseiller d'orientation-psychologue.

 

GAUTER J , NALLET F. L’orientation professionnelle en réorientation. REVUE POUR n° 183 dossier.

L’orientation est instituée depuis longtemps au sein des appareils d’enseignement secondaire et supérieur, elle est au cœur des préoccupations et des pratiques du service public de l’emploi. La diversité des opérateurs, publics et privés, en période scolaire et dans la vie active, conduit les pouvoirs publics à s’interroger sur sa coordination. Ce numéro de POUR nous offre des réflexions qui doivent nous permettre de comprendre une orientation professionnelle en « réorientation ».

 

GUICHARD Jean, HUTEAU Michel. Orientation et insertion professionnelle 75 concepts clés. Editions dunod, 480 p, 2007

L'orientation et l'insertion des jeunes et des adultes sont devenues des préoccupations centrales dans les sociétés postmodernes.
Chacun doit faire face à diverses transitions (notamment de l'école à l'emploi ou d'un emploi à un autre) marquant sa vie professionnelle et personnelle. Celles-ci peuvent s'intégrer à la gestion d'une carrière ou être liées à la nécessité de se reconvertir. Tant au niveau national que régional, des politiques sont définies pour développer et adapter les formations et pour faciliter l'accès ou le retour à l'emploi.
L'analyse des processus d'orientation et d'insertion est aussi devenue un thème de recherches pour des psychologues, des sociologues, des économistes et des spécialistes de la gestion des ressources humaines. Les politiques et les gestionnaires des institutions concernées par la formation et l'emploi partagent un vocabulaire commun avec les chercheurs et les divers types de conseillers (d'orientation, en insertion, à l'emploi, en ressources humaines, psychologues de l'orientation ou du travail, " coachs ", etc.) qui y exercent.
Ce sont ces notions et concepts, pour la plupart issus des sciences économiques, sociales et humaines, que présente cet ouvrage qui se veut aussi un véritable lexique des 75 termes fondamentaux de ce champ.

GUICHARD Jean, HUTEAU Michel, Psychologie de l’orientation 2e édition revue et augmentée

, Dunod, (Psycho Sup),394 p , 2006

Cet ouvrage présente une synthèse des théories et recherches sur la psychologie de l'orientation vers les études, les formations et les professions, des jeunes encore scolarisés et des adultes.
Après une situation des problématiques psychologiques de l'orientation dans leurs contextes idéologique, social et économique, les deux grands courants de recherche du domaine sont présentés. Le premier met avant tout en correspondance les choix d'orientation et les propriétés relativement stabilisées des individus. Le second rend principalement compte de la constitution et du développement des identités professionnelles.
Pour chacun de ces domaines, situés dans une perspective historique, les travaux les plus récents sont détaillés. Une part importante du livre est ensuite consacrée à l'examen des pratiques d'aide à l'orientation. On y expose les diverses formes de l'entretien de conseil et les principales prestations dont peuvent bénéficier les consultants. On analyse ensuite les principales tendances de l'éducation à l'orientation et les possibilités qu'offrent aujourd'hui les technologies de l'information et de la communication.
Enfin, on présente un bilan des pratiques et l'on s'interroge sur leurs fondements éthiques. Véritable outil de travail, cet ouvrage très complet s'adresse aux étudiants en psychologie, aux professionnels de l'orientation et à tous ceux qui, au cours de leurs activités, sont confrontés à la question de l'orientation : enseignants, formateurs, gestionnaires des ressources humaines
.

GUICHARD Jean, HUTEAU Michel. L'orientation scolaire et professionnelle, Dunod (LES TOPOS), 124 p. 2005.

L'" orientation " désigne à la fois les modalités de production et de reproduction de la division sociale et technique du travail et l'action de donner une direction déterminée à sa vie.
Quelle voie d'études choisir après le collège et au lycée ? Quelle formation professionnelle acquérir et vers quel métier se diriger ? Elle concerne aussi, et de plus en plus fréquemment, de nombreux adultes qui souhaitent ou doivent se reconvertir. Cet ouvrage tente de répondre aux questions essentielles suivantes : comment les individus procèdent-ils pour s'orienter ? Comment sont-ils répartis dans des formations et des emplois ? Quelles sont les inégalités d'orientation tenant à l'origine sociale et au sexe ? Quelles sont les pratiques des conseillers d'orientation ?

GUIGUE Michèle. Le point de vue des jeunes sur l’orientation en milieu scolaire, L’Harmattan (Savoir et formation), Paris, 2001,190p. (Savoir et formation).

Qu’en est-il, pour les jeunes, de l’orientation scolaire et professionnelle au moment où la scolarité s’allonge ? Cet ouvrage rassemble d’abord des regards croisés d’élèves de troisième, issus de quatre collèges différents. Puis, il suit des trajectoires de collégiens en difficultés scolaire et familiale, des jeunes qui choisissent la voie de l’apprentissage et d’élèves allemands qui évoluent dans un système scolaire à filières. On perçoit alors les manières de bricoler des jeunes, leurs stratégies de détour et leurs discours de justification.

L’orientation face aux mutations du travail. Collectifs d’auteurs. SYROS, 263 p. 1997

Chômage, précarisation des emplois et flexibilité surdéterminent aujourd'hui le marché du travail.
L'accélération des mutations technologiques opère un profond remaniement des métiers et des qualifications. Choix d'une filière scolaire, insertion sur le marché du travail, mobilité professionnelle : il faut désormais s'orienter tout au long de la vie.

Conçu à partir du colloque L'orientation tout au long de la vie qui s'est tenu à la Villette en septembre 1996, cet ouvrage est une mise en perspective des situations concrètes qu'ont à résoudre quotidiennement les professionnels de l'éducation, de la formation, des ressources humaines et du conseil. Il éclaire aussi les enjeux sociaux du grand débat sur le travail qui ébranle notre société et qui nous concerne tous.  

 

ODRY Dominique (coord). L’orientation c’est l’affaire de tous : Tome 1 les enjeux. Collection Repères pour agir, second degrès. CRDP d’Amiens. 142p. 2006.

L'orientation des élèves, plus que jamais d'actualité, concerne de nombreux acteurs dans et hors l'école.
Cet ouvrage aborde les enjeux sans complaisance ni langue de bois, prélude à un second tome consacré aux outils et aux expériences pratiques. Cette première livraison est indispensable pour écrire la longue histoire, à bien des égards " très française " de l'orientation, pour la relier aux questions de société et d'économie, et pour montrer comment chacun est concerné, à travers par exemple l'institution conseil de classe.
Et comme l'indique le titre, il s'agit moins d'améliorer des procédures que de changer de perspective, en envisageant l'orientation " tout au long de la vie ".

 

ODRY Dominique (coord). L’orientation c’est l’affaire de tous : tome 2 les pratiques. Collection Repères pour agir, second degrès. CRDP  d’Amiens,. 2007.

Le tome 1 s était centré sur les enjeux et sur le cheminement qui a amené à de nouvelles conceptions de l’orientation des élèves dans le secondaire. Cet ouvrage se veut un guide pour l’action. Il aborde diverses facettes de l’orientation : dispositifs à utiliser en classe en collaboration professeur principal et conseiller d’orientation, découverte du monde du travail, notamment avec la DP3 en collège, approche dite « orientante » venue du Québec, et même aide à l’entrée du supérieur.
Dominique Odry a rassemblé des contributions diverses d’acteurs, qui sont complétées par une bibliographie et webographie substantielles, sans oublier des « paroles d’acteurs » souvent pleines d’authenticité et de saveur. Un ouvrage indispensable si on veut vraiment faire de l’orientation l’affaire de tous...

 

REBAUD Claude,(coord)., Pour une politique d’orientation en établissement, Les cahiers d’Éducation & Devenir n° 3, CRDP de l’Académie de Lyon, 83 p.septembre 2004.

Ce numéro des "Cahiers d’Education & Devenir", réalisé par différents acteurs du système éducatif (chefs d’établissement, conseillers d’orientation psychologues, conseillers principaux d’éducation) concerne la politique de l’orientation dans les établissements et aborde plus particulièrement la question du conseil de classe, moment important de l’orientation.

Trois types de documents de travail et de réflexion sont à distinguer : les articles de fond, les témoignages et les fiches techniques. Tous peuvent être utiles à l’élaboration d’un projet d’orientation.

 

QUIESSE Jean-Marie, Ferré Danièle, Rufino Alain. L'approche orientante une nécessité : Pourquoi ? Editions Qui plus est, Paris. 114p. 2007.

L'objectif de ce premier tome est d'interroger à la lumière de ce modèle les pratiques actuelles d'orientation, d'apprentissage et d'information.

 

QUIESSE Jean-Marie, Ferré Danièle, Rufino Alain. L'approche orientante une nécessité:Comment  ?

Editions Qui plus est, Paris. 138p. 2007

Au-delà du « pourquoi » il faut aujourd'hui « oser une approche orientante », ce deuxième tome apporte la réponse au « comment » le faire dans la classe à travers des exemples concrets d'application et la présentation d'outils utilisables pour mettre en oeuvre cette approche.