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Centre Alain Savary
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EPS et mixité

Par admin publié 23/08/2006 13:21, Dernière modification 14/04/2016 11:31

Ouvrages


COGÉRINO G.(Coord). La mixité en éducation physique. Paroles, réussites, différenciations.
Dossier EP.S n°67. Edition Revue EPS. 2006.192 p.
 

Enseigner l'EPS en contexte mixte pose, encore aujourd'hui, de nombreuses difficultés aux enseignants. Simultanément, la mixité est un révélateur de l'identité profonde de la discipline, de ses enjeux, de ses atermoiements, de ses non-dits. Loin d'être seulement un mode de groupement des élèves, la mixité dévoile de manière aiguë le problème de l'équité des enseignements. Elle impose de réfléchir à la différenciation des apprentissages afin de permettre à tous les élèves, les filles comme les garçons, de réussir en EPS. Dix auteures ont contribué à ce dossier. Elles analysent des situations d'apprentissage, observent des moments ordinaires de séances d'EPS, décryptent les comportements des élèves organisés en groupes mixtes.

 

COGERINO Geneviève ( collectif ). Filles et garçons en EPS. Edition Revue EPS, janvier 2005, 303 p.

Cet ouvrage réunit des études, récentes, orientés sur la question des relations entre le sexe, le genre et l’EPS. Qu’a-t-on appris sur les inégalités de réussite entre filles et garçons? L’ enseignement donné est il le même? Progressent-ils de la même manière ? Quelle image se fait un enseignant d’un élève selon qu’il soit fille ou garçon.Les auteurs de ce livre ont privilégié les cadres psycho-sociologique et didactique (entretiens avec élèves et enseignants EPS; observations de classes; questionnaires…) Cet ouvrage est destiné aux formateurs, aux enseignants , aux étudiants qui veulent avoir des éléments récents spécifiques au contexte français.

DAVISSE Annick, LOUVEAU Catherine. Sport, école, société : la différence des sexes. Féminin, masculin et activités sportives. Paris : L'Harmattan, 1998, 342 p. (Espaces et Temps du Sport).

Ce livre est la version revue et actualisée de l'ouvrage "sports, école et société : la part des femmes". Les auteurs s'interrogent sur la part prise par les hommes et les femmes, mais aussi à l'école par les filles et les garçons, dans les pratiques physiques et sportives. Elles étudient les différences et observent que si davantage de filles et de femmes accèdent aux activités sportives, on constate cependant des inégalités sociales, et ce dès l'école. Certes, les raisons de l'échec des filles dans les APS, et notamment de celles des milieux défavorisés, sont à chercher dans les obstacles matériels à la pratique sportive, mais aussi, et sans doute d'abord, dans les représentations intériorisées qu'elles se font de celles-ci. En conclusion, les auteurs remettent en question l'idée d'un sport neutre et androgyne et, s'écartant du déterminisme, plaident pour une mixité plus souple à l'école, permettant à chacun, fille ou garçon, de trouver sa place dans la pratique des activités physiques et sportives, en conjuguant différence et égalité.

Revues, dossiers et articles dans revues


Revue EPS,n°300, mars-avril 2003, pp 61-63. CHEVALIER Michèle. «La mixité et les pratiques corporelles à l’école»,

Lors du colloque Euroméditérranéen sur le sport (Antibes , novembre 2000) l’auteur a fait une communication sur la mixité à l’école dans le cadre des pratiques physiques et sportives.

Revue Française de Pédagogie, n°154, janvier-fevrier-mars 2006, pp 111-121. VIGNERON Cécile."Les inégalités de réussite en EPS entre filles et garçons : déterminisme biologique ou fabrication scolaire ?

Les résultats des filles en EPS sont faibles et systématiquement inférieurs à ceux des garçons. Parallèlement, se combinent aux effets de genre, de puissants effets sociaux qui surprennent  parfois dans un contexte d'évaluation et de réalisation de performances sportives inférées à la détention de qualités physiques. Le travail présenté  ici expose une approche qui s'attache aux représentations et attentes des enseignants de cette discipline, susceptibles de produire chez leurs élèves des deux sexes des inégalités de réussite sans rapport aucun avec leurs ressources physiologiques

Ville-Ecole-Intégration, n° 116, mars 1999, pp. 185-198. DAVISSE Annick. «"Elles papotent, ils gigotent" : l'indésirable différence des sexes…»

Pour l'auteur, l'école peut prendre en considération les différences de sexe en oeuvrant à une avancée de la culture commune. Elle prend comme exemples le décrochage des adolescentes en éducation physique et sportive et l'éventuelle voie de réussite qu'elle pourrait constituer pour les garçons et l'échec scolaire des garçons de milieux populaires dans le registre des activités langagières. Deux tendances se constituent à l'adolescence : celui de l'activité physique, du sport, de la turbulence… et de l'échec scolaire, celui des mots du goût pour la lecture, du désengagement physique… et de la réussite scolaire. Il s'agit pour l'école de prendre en compte ces différences pour ne pas qu'elles se structurent en inégalités sociales, de mettre dans les activités de français "davantage de corps dans les mots" et, en EPS, de "mettre des mots dans la réussite physique" des garçons en échec scolaire.

Conférence


DAVISSE Annick. Prise en compte de la diversité des publics dans un groupe mixte d'EPS : quels apprentissages possibles ? Actes des assises Académiques de l’EPS sur le thème diversités des publics. Quels apprentissages en EPS? Académie de Poitiers, Mars 2000.

C'est à l'adolescence que l'on assiste, en sport, au décrochage des filles, et particulièrement de celles issues des milieux sociaux défavorisés. Partant de ce constat, l'auteur cherche des explications du côté du sujet, du côté de la culture et du côté de l'institution. Se déclarant totalement en faveur de la mixité, elle estime cependant que celle-ci appelle une organisation pédagogique différente et fait des propositions dans ce sens.

Enseigner l'EPS en contexte mixte pose, encore aujourd'hui, de nombreuses difficultés aux enseignants. Simultanément, la mixité est un révélateur de l'identité profonde de la discipline, de ses enjeux, de ses atermoiements, de ses non-dits. Loin d'être seulement un mode de groupement des élèves, la mixité dévoile de manière aiguë le problème de l'équité des enseignements. Elle impose de réfléchir à la différenciation des apprentissages afin de permettre à tous les élèves, les filles comme les garçons, de réussir en EPS. Dix auteures ont contribué à ce dossier. Elles analysent des situations d'apprentissage, observent des moments ordinaires de séances d'EPS, décryptent les comportements des élèves organisés en groupes mixtes.