2008
Les choix d'orientation face à l'emploi. Bref n° 258, Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications), novembre 2008.
Existe-t-il un lien entre difficultés d’insertion et choix d’orientation ? Six ans après la fin de leurs études, des personnes de tous niveaux et spécialités de formation ayant connu un accès à l’emploi difficile, revisitent leurs choix et leurs parcours. Rares sont ceux qui récusent la valeur de la formation. Néanmoins, l’évaluation qu’ils font a posteriori de son utilité sur le marché du travail varie selon leur niveau". Selon cette étude du Céreq, une catégorie semble particulièrement fragile, le niveau intermédiaire de formation, des bacheliers aux titulaires d’un niveau ou d’un diplôme bac+2, généralement universitaires. "Ils jugent, plus que les autres, avoir eu des difficultés à utiliser les acquis de la formation initiale, tant pour décrocher un emploi que pour ensuite exercer leur activité ; ils connaissent également des réorientations plus fréquentes. La question pointée par ces jeunes moyennement qualifiés est celle du manque de finalité professionnelle des formations suivies". Pour les auteurs du Céreq, "Les jugements que portent ces personnes de niveaux intermédiaires sur leurs choix d’orientations après six années de confrontation à l’emploi conduisent à penser qu’elles devraient faire l’objet d’actions prioritaires en matière d’information, de conseil, de suivi et d’accompagnement au projet professionnel.
Les choix d'orientation à l'épreuve du temps. Net.Doc n° 42, Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications), septembre 2008.
Comment se font les choix d'orientation et comment sont-ils perçus ? Publiée par le Céreq, cette étude réalisée dans le cadre de la convention Céreq/DGESCO, montre des évolutions intéressantes : remontée des BEP face à l'orientation en seconde, multiplication des parcours inédits. Pour le Céreq, "les chemins de traverse inventés par les jeunes, particulièrement dans l'enseignement professionnel pourraient faire figure d'innovation et inspirer un assouplissement des règles de gestion des flux dans l'ensemble du secondaire, dans le sens d'une modularisation d'une partie des enseignements. Les représentations de l'avenir ne sont pas mécaniquement liées à la réussite scolaire ou à la hiérarchisation des filières réputées d'excellence ou de relégation".
Choix d'orientation et logiques institutionnelles. Boudesseul Gérard et Grelet Yvette. Note Emploi Formation n° 32, Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications), août 2008.
Les auteurs décrivent les évolutions les plus récentes de l'orientation. On observe dans la période récente une baisse des demandes pour la seconde générale et technologique. Les filières professionnelles sonr de plus en plus attractives. C'est vrai aussi de l'apprentissage. Cette professionnalisation rappelle l'importance des choix familiaux. Le choix des spécialités de formation, et donc les futurs métiers auxquels se destinent les enfants, sont étroitement liés à la position professionnelle des parents. La performance scolaire n'est pas le seul critère d'allocation des élèves dans la filière professionnelle : les différenciations sociales y jouent aussi leur rôle, renforcées par des déséquilibres spaciaux dans la répartition de l'offre de formation.
L'orientation scolaire. Bilan des résultats de l’école. Rapport du Haut Conseil de l’Education (HCE). Juillet 2008
« L’orientation scolaire, mécanique d’exclusion ? » Selon Bruno Racine, le haut conseil de l'éducation a été interpellé par l’aspect déterministe des parcours des élèves français, dont l’affectation des élèves se fait très précocement et dans des filières fortement hiérarchisées. « La réussite ou l’échec des élèves sont jugés en fonction de leurs seuls résultats par rapport à des savoirs abstraits ». La mise en œuvre d’une évaluation liée aux compétences et aux potentialités des élèves repérées au travers des apprentissages du socle commun devrait permettre d’élargir la notion de réussite scolaire, fondée sur une gamme de compétences beaucoup plus vaste.
L’information des jeunes de 14 à 20 ans sur leur orientation et leur insertion scolaire et professionnelle : point de vue des jeunes et des professionnels.
Etude menée sous l’égide de l’INJEP (Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire) et du conseil général de Savoie. Avril 2008
Résumé du rapport de l’étude concernant l’information des jeunes de 14 à 20 ans sur leur orientation et leur insertion scolaire et professionnelle . L’étude, réalisée en Savoie, visait à mieux connaître les pratiques et les perceptions des jeunes et des professionnels en matière d’information, mais aussi à poser un diagnostic et à proposer des orientations, dans un contexte où l’information prend une place centrale dans les politiques de jeunesse, et ceci à tous les niveaux territoriaux.
Valeur du diplôme. Place et rôle dans les parcours scolaires et professionnels. Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications). Mars 2008.
Ce document présente les résultats d’une étude financée par la Direction générale de l’enseignement scolaire du ministère de l’Éducation nationale (DGESCO), avec financement complémentaire du Conseil régional de Basse-Normandie et du Centre Maurice Halbwachs. Ce document est présenté sur le site du Céreq afin de favoriser la diffusion et la discussion de résultats de travaux d’études et de recherches. Il propose un état d’avancement provisoire d’une réflexion pouvant déboucher sur une publication. Les hypothèses et points de vue qu’il expose, de même que sa présentation et son titre, n’engagent pas le Céreq et sont de la responsabilité des auteurs.
Filles et garçons à l'école sur le chemin de l'égalité. Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) et Direction de l'évaluation,de la prospective et de la perfaormance (DEPP). Mars 2008.
L'égalité des filles et des garçons constitue pour l'Éducation nationale une obligation légale et une mission fondamentale. Réalisée dans les faits depuis que les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, la mixité scolaire ne recouvre pas pour autant une situation d'égalité entre les filles et les garçons. Trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L'éducation à l'égalité est une condition nécessaire à l'évolution des mentalités. Les écoles, les collèges, les lycées peuvent devenir les lieux d'un vrai apprentissage de l'égalité entre les filles et les garçons.