Statistiques et évaluation
La DEP, la direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'éducation nationale met en ligne ses publications de données et d’analyses statistiques. Cette instance travaille en étroite collaboration avec l’INSEE.
2008
Le suivi et le devenir des élèves accueillis en classes et ateliers-relais :
Année scolaire 2005-2006
Note d'information n° 08.13 mars 2008
De 2005 à 2006 le nombre de dispositifs est passé de 329 à 366. Le nombre d'ateliers a beaucoup augmenté, celui des classes a légèrement baissé. Ce développement a permis d'accueillir environ 6 500 élèves, dont 22 % de filles. Ces dernières sont plus en difficulté que les garçons : la décision d'orientation en dispositif-relais semble n'être prise à leur égard qu'en extrême limite. Les dispositifs peuvent être classés en trois groupes : les ateliers qui accueillent pour de courts séjours de nombreux collégiens, jeunes et sans difficultés majeures ; les classes « à profil dur », qui prennent en charge peu d'élèves, mais ayant de réelles difficultés sociales et scolaires pour des séjours plus longs ; les classes « à profil moyen », qui se situent entre ces deux pôles. Les classes assument donc leur fonction d'origine, qui est d'offrir à des collégiens en voie de déscolarisation une structure de resocialisation et de rescolarisation, pendant que les ateliers semblent se spécialiser dans une fonction nouvelle : la mise à l'écart provisoire d'élèves perturbateurs.
2007
L'absentéisme des élèves dans le second degré en 2005-2006
Note d'information n° 07. 24, mai 2007
Au cours de l'année scolaire 2005-2006, la moyenne des proportions d'élèves « absents non régularisés » quatre demi-journées ou plus par mois, des établissements du second degré public en France métropolitaine, croît en moyenne de 2 % à 6,5 % entre septembre et février, avec un pic à 19 % en mars. Ce pic est beaucoup plus marqué que l'an dernier dans les lycées, suite aux mouvements d'opposition au contrat première embauche. Mais, comme l'an dernier, l'absentéisme touche très inégalement les établissements et cette proportion moyenne reflète mal la réalité : de novembre 2005 à février 2006, la proportion d'élèves absents non régularisés quatre demi-journées ou plus oscille de 10 % à 19 % dans 10 % des établissements. Le temps d'enseignement perdu par les élèves, en raison de leurs absences, régularisées ou non, est resté stable par rapport à l'année dernière, excepté pour les mois de novembre 2005 et mars 2006. Le nombre moyen d'élèves signalés à l'inspection académique par établissement augmente par rapport à 2004-2005, alors que l'on n'observait pas de réelles évolutions entre 2003-2004 et 2004-2005.
2006
L'absentéisme des élèves dans le second degré en 2004-2005
L'absentéisme touche très inégalement les établissements. Le temps d'enseignement perdu par les élèves en raison de leurs absences est notamment dû aux grèves lycéennes.
La réussite éducative un an après (lettre de la DIV n°111 de juin 2006). La direction interministérielle à la ville a fait évaluer la mise en oeuvre du programme un an après son lancement. Les principaux constats.
2005
Le suivi et le devenir des élèves accueillis en dispositif relais en 2003-2004
Note évaluation 05.13 novembre
322 dispositifs relais (255 classes et 67 ateliers) ont accueilli plus de 5300 élèves en 2003-2004. Plus de quatre cinquièmes sont des garçons et près de 90% proviennent de classes d'enseignement général.
L’absentéisme des élèves dans le second degré en 2003-2004, S. CRISTOFOLI, A. STEFANOU,
Note d'information 05.04
La proportion moyenne de 5% "d'absents non régularisés" (4 demi journées ou plus par mois), reflète mal la réalité : un établissement sur cinq ne connaît pas d'absentéisme, un sur dix atteint les15 %, les LEP sont les plus touchés.
Ecole ouverte : bilan statistique 2004 et perspectives 2005 : une progression constante du nombre d'établissements engagés.
2004
Les dispositifs-relais 1999-2003,
Note évaluation 04.11 novembre 2004
A la demande de la DESCO et de la PJJ, la direction de l’évaluation et de la prospective (DEP) prend en charge depuis 1999 une enquête exhaustive de suivi des élèves accueillis en dispositifs relais. La présente note d’évaluation décrit les variations et évolutions des données recueillies dans les enquêtes de 1999 à 2003.
L'état de l'école n°14, édition 2004,
"Malgré des progrès sensibles ces dernières décennies, notre système éducatif n'a pas fait disparaître un noyau dur de l'échec scolaire, qui conduit environ 7% de jeunes, le plus souvent en difficulté dès le primaire et issus de milieux sociaux défavorisés, à quitter l'école sans aucune qualification."(p.28)
Le suivi et le devenir des élèves accueillis en dispositifs-relais en 2002-2003,
Note évaluation 04.08 août 2004
Cette note concerne l'ensemble des dispositifs classes et ateliers relais qui sont en augmentation. En 2002-2003, 286 dispositifs dont 27 ateliers relais ont pris en charge 4500 élèves, majoritairement des collégiens de 5ème et 4ème en retard scolaire (80% de garçons). Par ailleurs cette note donne des informations sur les différents types de dispositifs et les profils des jeunes accueillis.
2003
Le suivi et le devenir des élèves accueillis en classe-relais en 1999-2000,
Note d'information 03.07. 2003
Cette enquête de la DPD, réalisée à la demande de la DESCO et de la PJJ, porte sur le devenir des élèves en décembre 2000. A la fin du premier trimestre de l'année scolaire suivante 60% des élèves sont dans un système de formation dont près de la moitié en collège, 5% dans des dispositifs d'insertion et 8% dans structures à fort encadrement éducatif. En terme de rescolarisation le bilan semble positif mais l'effet à plus long terme préoccupe les équipes.
2002
Le suivi et le devenir des élèves accueillis en classe-relais en 2001-2002,
Note évaluation 03.02 novembre 2002
Cette enquête de la DPD, réalisée à la demande de la DESCO et de la PJJ nous informe sur le taux d'orientation en collège : 56%, à la sortie de la classe relais en juin 2002. Six mois après la sortie de la classe relais 45% des élèves se trouvent en collège. Les poursuites d'études dans un système de formation ordinaire sont relativement satisfaisantes et équivalentes à celles des années précédentes.
2000
ALLUIN Françoise, BENHAÏM Jeanne, Les classes relais 1999,
Education et formations, n° 116, juillet, 84 p.
Enquête sur les classes relais réalisée en mai 99, au cours de laquelle tous les acteurs éducatifs et institutionnels ayant en charge chacune des 98 classes relais répertoriées à l'époque, ont été interrogés. On y trouve décrits l'organisation des classes, leur pilotage, les conditions d'admission et le profil des élèves admis et refusés ainsi que les diverses modalités de prise en charge des élèves et les contenus d'activité et d'enseignement. Bien que les équipes soient le plus souvent satisfaites de l'évolution des élèves lors de leur séjour sur le plan du comportement, le problème de leur aptitude à suivre le cursus scolaire proposé au collège demeure. C'est sur ce point que les équipes pédagogiques et les principaux proposent de poursuivre la réflexion.
1999
Le devenir des jeunes qui ont quitté le système éducatif après avoir passé moins de sept ans dans le second degré, C. CHAUSSERON,
Note d'information 99-18, juin 1999, 6 p.
Un nombre de jeunes important (environ 13%) abandonnent leurs études après avoir passé moins de sept ans dans le second degré. Si la moitié a trouvé un emploi, 37% sont au chômage et 8% effectuent leur service national. Les conditions d'entrée dans la vie active de ces jeunes varient fortement selon le diplôme possédé et les caractéristiques familiales. Dans leur très grande majorité, les élèves sortis précocement du système éducatif connaissent des situations familiales difficiles (familles nombreuses, milieu social défavorisé) et avaient au moins un an de retard à leur entrée au collège, suite à un redoublement à l'école élémentaire