L'imagination ça s'apprend ?
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| La doxa de la pédagogie de la découverte | 0:00 |
| Un terreau d’expérience et des outils pour développer l’imagination chez l’enfant et le jeune | 2:14 |
| Un exemple de gestion pédagogique d’une activité en éducation musicale ? | 3:43 |
| La place du « vrai jeu » dans le contexte scolaire au service du développement de l’imagination | 6:10 |
| L’engagement dans une tâche est–il différent suivant la discipline enseignée ? | 7:52 |
La doxa de la pédagogie de la découverte
« Par rapport à la créativité, il y a cette espèce d’injonction qu’elle ferait partie de tout, elle est partout, dans tous les textes, et en même temps elle n’est pas reprise dans les différentes disciplines. (...) Les activités dans lesquelles on les (les enseignants en formation) plonge, ce qu’on leur demande de faire, le type d’activités qui sont évaluées, qui font l’objet de certifications, sont des messages beaucoup plus forts que les discours qu’on leur porte. »
Un terreau d’expérience et des outils pour développer l’imagination chez l’enfant et le jeune (2min14)
« (...) À la fois avoir un terreau d’expérience pour nourrir mon imagination et avoir des outils dont l’usage me permet de donner forme à cette imagination. »
Un exemple de gestion pédagogique d’une activité en éducation musicale ? (3min43)
« C’est différent de dire aux élèves : « Attention je compte jusqu’à quatre et on commence tous ensemble » et on le refait cinquante fois. Là on est dans le faire. Au niveau de l’usage de l’outil, c’est de dire à un moment donné, on est sur une musique qui se découpe sur quatre temps, par exemple, régulièrement. Si on s’insère dans cette dynamique des quatre temps, on peut être rejoint, on peut entrer, sortir du collectif à tout moment parce qu’on a un outil qui nous permet de nous coordonner sur le plan rythmique. »
La place du « vrai jeu » dans le contexte scolaire au service du développement de l’imagination (6min10)
« Le vrai jeu, dans la perspective vygotskienne, est cette activité dans laquelle l’enfant choisit de s’investir, choisit la façon dont il s’investit, les règles, etc. Idéalement, quand ce jeu mûrit, il passe par une phase de jeu plus collectif, donc l’élève négocie, se met d’accord avec des collègues sur la mise en œuvre du jeu. (...) À un moment donné - comme le langage qui devient progressivement intérieur - ce jeu progressivement s’intériorise et puis fait place à une pensée qui peut imaginer des possibles, qui peut inventer des histoires, qui peut construire des scénarios, mais qui peut aussi imaginer des hypothèses, les tester… »
L’engagement dans une tâche est–il différent suivant la discipline enseignée ? (7min52)
« Chaque discipline m’offre des possibles de penser sur une autre partie du monde ou sur d’autres dimensions de ce qui peut être pensé. La musique m’ouvre des possibles sur comment je peux penser le son, (…) les mathématiques vont me permettre de développer des outils qui me permettent de penser, d’organiser, de structurer une réflexion, de faire une déduction, une résolution de problème, et ainsi de suite. Et donc quand on parle du sens des apprentissages, ce qui devrait idéalement être l’origine du sens, c’est de comprendre que cet outil va me permettre de penser des choses que je ne pouvais pas penser - de grandir donc - grâce à cet outil là. ».