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Recherches et interventions de chercheurs

Par admin publié 23/08/2006 13:21, Dernière modification 14/04/2016 11:11
classes relais, familles populaires, rapports entre professionnels, décrochage et rupture scolaires, parcours scolaires, démocratisation scolaire, paradoxes institutionnels, intégration/exclusion.

 


2005

KHERROUBI Martine, MILLET Mathias, THIN Daniel, centre Alain Savary-INRP, "Classes relais" et familles accompagnement ou normalisation ? Etudes et recherches n° 8, mai 2005, édition du CNFE-PJJ, 283 pages. Les auteurs de cette recherche examinent les rapports entre éducateurs et enseignants et analysent le travail de ces professionnels avec les familles en utilisant des méthodes d'investigation de type ethnologique. Les auteurs concluent "Le travail d'accompagnement des familles, comme travail avec les familles, est indissociablement un travail sur les familles au sens où il vise à assister les parents pour qu'ils résolvent leurs problèmes éducatifs d'une façon qui soit conforme aux normes des institutions de socialisation et d'encadrement, donc aux normes dominantes."


2003

ASDIH Carole. Etude du discours de collégiens en décrochage : conduite à l'école, relations avec les acteurs institutionnels, projets d'avenir. In : Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ere nouvelle, vol. 36, n° 1, 2003, pp. 59-83.

Dans le cadre d'une recherche franco-anglaise, une approche comparative des processus de désaffiliation scolaire a été menée par deux équipes de chercheurs (Université Lille 3 et Canterbury Christ Church University) auprès de collégiens encore scolarisés mais avec des facteurs prédictifs de décrochage actif (absentéisme prolongé, exclusions de cours ou d'établissement, indiscipline, échec scolaire) dans des établissements présentant des similarités par leur contexte socio-économique (taux de chômage important, alcoolémie, précarité...). L'axe d'analyse a concerné plus particulièrement le vécu scolaire de ces collégiens à travers une étude des facteurs psychologiques et socio-relationnels mis en relation avec les facteurs familiaux et économiques. Hormis le redoublement, moins fréquent en Angleterre, les parcours et les systèmes de représentation (des acteurs scolaires, de l'institution, des apprentissages, des projets d'avenir) présentent les mêmes congruences et régularités. Dans cette phase de pré-décrochage, il est observé également une même perte d'estime de soi et de sens accordé à l'école et aux savoirs et le glissement vers un sentiment de révolte ou de non-appartenance. L'étude des caractéristiques socio-familiales relève comme facteurs à risque la monoparentalité plus spécialement quand celle-ci est associée à des difficultés économiques et à un isolement socio-affectif ainsi que l'importance des fratries et l'appartenance à des minorités culturelles peu intégrées telles que les gitans.

Dans le cadre d'une recherche franco-anglaise, une approche comparative des processus de désaffiliation scolaire a été menée par deux équipes de chercheurs (Université Lille 3 et Canterbury Christ Church University) auprès de collégiens encore scolarisés mais avec des facteurs prédictifs de décrochage actif (absentéisme prolongé, exclusions de cours ou d'établissement, indiscipline, échec scolaire) dans des établissements présentant des similarités par leur contexte socio-économique (taux de chômage important, alcoolémie, précarité...). L'axe d'analyse a concerné plus particulièrement le vécu scolaire de ces collégiens à travers une étude des facteurs psychologiques et socio-relationnels mis en relation avec les facteurs familiaux et économiques. Hormis le redoublement, moins fréquent en Angleterre, les parcours et les systèmes de représentation (des acteurs scolaires, de l'institution, des apprentissages, des projets d'avenir) présentent les mêmes congruences et régularités. Dans cette phase de pré-décrochage, il est observé également une même perte d'estime de soi et de sens accordé à l'école et aux savoirs et le glissement vers un sentiment de révolte ou de non-appartenance. L'étude des caractéristiques socio-familiales relève comme facteurs à risque la monoparentalité plus spécialement quand celle-ci est associée à des difficultés économiques et à un isolement socio-affectif ainsi que l'importance des fratries et l'appartenance à des minorités culturelles peu intégrées telles que les gitans.



BONNERY Stéphane. Le décrochage scolaire de l'intérieur : interaction de processus sociaux, cognitifs, subjectifs et langagiers. In : Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ere nouvelle, Le décrochage scolaire, vol. 36, n° 1, 2003, pp. 39-58.

Stéphane Bonnéry s'est intéressé au passage "école primaire - collège" d'un groupe d'élèves de CM2, scolarisés dans deux écoles primaires d'un quartier populaire de Paris et identifiés par les professionnels scolaires comme étant de "potentiels décrocheurs" au collège. Suivis du CM2 au premier trimestre de 5ème, les difficultés de ces élèves procèdent d'un cumul de malentendus liés aux différentes situations du jeu scolaire : attitudes devant le travail scolaire, relations aux enseignants et pratiques langagières. Analysée non comme une rupture franche mais comme un continuum, cette amorce d'un décrochage de l'intérieur s'inscrit dans un contexte où les changements liés à la nouvelle situation pédagogique sont d'autant plus déstabilisants qu'ils remettent en cause des ambiguïtés jusqu'alors tolérées. Alors qu'en primaire, il était encore possible de donner le change et de conserver l'illusion d'être en adéquation avec la règle scolaire, les formes de socialisation scolaire attendues au collège et considérées comme déjà acquises ne permettent plus d'échapper au verdict scolaire, celui-ci est alors incompris et vécu comme une agression. Devant l'accumulation des lacunes et le retard pris, les efforts parfois entrepris ne permettent pas de redresser la situation.



FRANDJI Daniel, VERGES Pierrette. Le détachement scolaire. Des parcours chaotiques de scolarisation entre les collèges et ailleurs. In : Ville-Ecole-Intégration Enjeux, n° 132, mars 2003, pp. 59-70.

Ce ne sont pas ici des cas de déscolarisation avérée mais des parcours scolaires discontinus qui ont été étudiés à partir d'une enquête de terrain située à Marseille et qui conduisent les auteurs tant à s'interroger sur le fonctionnement du dispositif scolaire dans son ensemble qu'à reconsidérer l'hypothèse d'une concurrence exercée par le monde du travail ou l'univers des pairs. La description d'une réalité hétérogène rend surtout compte de situations d'entre-deux pouvant perdurer sur une longue temporalité : des "corps présents" sans participation cognitive, des absences par intermittence qui préludent à un départ "en douceur", des élèves "en attente" d'une place dans un dispositif ou un centre, des exclusions ou des mises à l'écart, des refus d'affectation... La catégorie des "troubles du comportement" est également interrogée tellement elle apparaît "floue et polymorphe" avec une augmentation toujours croissante d'élèves ainsi désignés qui freine leur prise en charge par l'éducation spécialisée. D'autre part, l'attrait exercé par le monde du travail n'est prégnant que dans la mesure où celui-ci se pose comme seule issue au terme de la scolarité obligatoire. A travers les discours recueillis auprès des élèves, il est d'ailleurs plus identifié un "vide d'école", une place qu'ils ne savent ou ne peuvent occuper, qu'un refus d'école.



GEAY Bertrand. Du "cancre" au "sauvageon". Les conditions institutionnelles de diffusion des politiques d'"insertion" et de "tolérance zéro". In : Les actes de la recherche en sciences sociales, "Les contradictions de la "démocratisation" scolaire", n° 149, septembre 2003, pp. 21-31.

A travers une approche macro-sociologique des différentes modalités d'intervention institutionnelle visant le repérage et la prise en charge des élèves de l'enseignement secondaire ne répondant pas aux normes de scolarisation (élèves absentéistes, déviants ou non scolarisés), Bertrand Geay présente une analyse de l'évolution des politiques publiques depuis les années quatre-vingt et les fonctions latentes du maillage social qui en résulte. La contextualisation, sociale et institutionnelle de cette évolution permet d'en établir la genèse et souligne la relation étroite, en terme d'effets négatifs, entre processus de précarisation sociale d'une fraction toujours plus large des classes populaires et massification formelle de l'enseignement secondaire. Considérées sous l'angle d'une adaptation structurelle, ces nouvelles politiques publiques instaurent une collaboration directe avec des institutions extérieures à l'Education Nationale (PJJ, entreprises, missions locales d'insertion...) et font donc intervenir de nouveaux acteurs professionnels. Sur la base d'un important corpus d'entretiens menés avec une centaine d'entre eux, l'auteur fait état des effets induits par ce nouveau partage des charges éducatives et des tensions qui peuvent en résulter.

Voir aussi :

Bertrand Geay. La construction institutionnelle de la "déscolarisation. In : Ville-Ecole-Intégration Enjeux, n° 132, mars 2003, p.19-27.

Bertrand Geay. Catégorisation des trajectoires et méconnaissance institutionnelle. La construction du regard sur le "déscolarisé". In : Cahiers de la recherche sur l'éducation et les savoirs, n° 2, 2003.

HEDIBEL Maryse. Résultats catastrophiques, un changement radical s'impose. Arrêts de scolarité : les paradoxes institutionnels. In : Ville-Ecole-Intégration Enjeux, n° 132, mars 2003, pp. 71-89.

Se basant sur l'étude approfondie des trajectoires scolaires de jeunes déscolarisés âgés de 13 à 15 ans mises en relation avec leur environnement social et familial, Maryse Hédibel interroge les facteurs endogènes à l'école et leur part d'implication dans les processus de déscolarisation. Le terrain d'enquête se situe dans une ville du Nord de la France et concerne trois collèges d'un réseau d'éducation prioritaire. L'auteur désigne par "paradoxes institutionnels", un ensemble d'injonctions et de décisions qui se révèlent sans effet voir qui aggravent la désaffiliation en cours et ce, sans que soit réellement prise en compte la situation sociale et familiale du jeune concerné tout autant que les données antérieures du dossier scolaire. L'absence de coordination entre acteurs scolaires, le cloisonnement des actions entreprises, l'externalisation des solutions proposées se surajoutent à des situations déjà complexes et ne favorisent donc pas une rescolarisation rapide.

Voir aussi :Maryse Hédibel. Des élèves qui n'en sont plus : les arrêts de scolarité avant 16 ans. In : Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ere nouvelle, vol. 36, n° 1, 2003, pp. 15-36.


MILLET Mathias, THIN Daniel. Remarques provisoires sur les "ruptures scolaires" des collégiens de familles populaires. in : Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ere nouvelle, vol. 36, n° 1, 2003, pp. 109-128.

L'enquête menée par les auteurs auprès de collégiens pris en charge par les dispositifs relais de la région lyonnaise et stéphanoise vérifie empiriquement et confirme la relation de circularité étroite entre vulnérabilité sociale des familles issues des fractions les plus dominées des classes populaires et l'enchaînement "en cascade" de facteurs défavorables qui caractérisent les carrières scolaires des élèves accueillis en classe relais. La solitude de l'élève en échec est ici mise en résonance avec la forte distance qui caractérise les formes de socialisation familiale des normes de comportement aussi bien corporel que cognitif requises par l'institution scolaire pour y demeurer inclus. Différents profils de familles sont dressés afin de rendre intelligible les modes de régulation familiale, le cadre de vie et les formes de sociabilité desquels sont issues ces "scolarités avortées". Mais ces mises en lumière des traits les plus saillants ne peuvent être dissociées des conditions de scolarisation particulière créée par la ségrégation résidentielle tout autant que l'ancienneté des difficultés d'apprentissage.

Voir aussi :
Mathias Millet, Daniel Thin. Une déscolarisation encadrée. Le traitement institutionnel du "désordre scolaire" dans les dispositifs-relais. In : Les actes de la recherche en sciences sociales, n° 149, septembre 2003, pp. 32-41.

Mathias Millet, Daniel Thin. La déscolarisation comme processus combinatoire. In : Ville-Ecole-Intégration Enjeux, n° 132, mars 2003, pp. 46-58.

 

2000

ASDIH Carole. Intégration - Exclusion des élèves dans les établissements scolaires : recherche sur la déscolarisation et l'intégration au groupe de pairs. In : ZAY Danielle (coord.). Culture, éducation et formation en partenariat eurorégional et interrégional dans le Nord - Pas-de-Calais. Lille : Université Charles-de-Gaulle Lille III, juin 2000, pp. 103- 112.Le décrochage de nombre d'élèves au collège et au lycée peut poser de graves problèmes d'insertion professionnelle mais aussi d'illettrisme et de marginalisation sociale. Ces élèves proviennent en majorité des milieux sociaux défavorisés. L'auteure présente les travaux de l'équipe de recherche à laquelle elle appartient (équipe PROFEOR) et qui s'inscrivent dans une double démarche : mesurer l'ampleur du phénomène à partir des statistiques existantes et de données quantitatives recueillies au moyen de questionnaires ; analyser, à partir d'études de cas, les processus à l'œuvre dans le décrochage et le vécu des sujets (au moyen d'entretiens et d'observations). Dans cet article, elle fait référence à une étude de cas se rapportant à des enfants de CP en difficultés scolaires et bénéficiant d'une pédagogie de soutien. Elle décrit les comportements inappropriés de ces élèves en classe, et avec leurs camarades, dès l'apparition des premières difficultés. Or, un changement sensible dans leur comportement est intervenu à partir du moment où ils ont bénéficié des séances de pédagogie de soutien en petits groupes (davantage d'attention, comportement plus approprié, progression). Dans les discours qu'ils tiennent, les élèves parlent du sentiment qu'ils éprouvent d'être " différents " de leurs camarades, de la souffrance qui en découle. Les observations montrent leur manque de confiance, qui les conduit à adopter des attitudes de retrait en classe ou vis-à-vis de leurs camarades. Ils expriment aussi leur mieux-être grâce à leur participation aux actions de soutien, le sentiment d'être intégré socialement à un groupe.


ASDIH Carole, WELSH Paul. Le vécu des jeunes : étude des jeunes dans leur communauté. In : ZAY Danielle (coord.). Prévention de l'exclusion scolaire et sociale des jeunes et préparation de leur insertion sociale et professionnelle. Actes de la journée d'étude du projet INTERREG II Nord - Pas-de-Calais/Kent Transmanche du 8 novembre 2000. Lille : Université Charles-de-Gaulle Lille III, 2001, pp. 29-51.

La recherche présentée ici s'intéresse aux processus de marginalisation scolaire au collège à travers l'analyse de deux phénomènes particuliers : le décrochage scolaire et la violence entre élèves. Les données sont prélevées au moyen d'entretiens, d'observations et de suivis de dossiers en France, mais aussi en Grande-Bretagne et en Corée. Pour les auteurs, les processus de marginalisation se manifestent à travers les difficultés d'ajustement aux normes de discipline et de travail scolaire mais aussi aux exigences de la vie sociale à l'intérieur de l'établissement. Plusieurs études de cas sont présentées qui analysent notamment le décrochage d'élèves maghrébins et les processus psychologiques qui participent au décrochage. Dans leur conclusion, les auteurs comparent les phénomènes de décrochage en France et en Grande-Bretagne ainsi que les dispositifs mis en place pour y remédier.



1999

THIN Daniel et le Groupe de Recherche sur la Socialisation (G.R.S), Université Lumière Lyon 2, "Désordre" scolaire dans les collèges de quartiers populaires, septembre 1999.

Cette étude rentre dans le cadre d'un programme de recherche sur les "ruptures" et le "désordre" scolaires. Ce dernier s'entend comme ce qui est vécu comme perturbateur de l'ordre scolaire, des normes institutionnelles en vigueur. Les demandes de prises en charge d'élèves que différents établissements scolaires ont adressées au D.S.A de Lyon (Dispositif de socialisation et d'apprentissage, dans le cadre des dispositifs relais) sont analysées ainsi que le public de 2 collèges de l'Académie de Lyon susceptibles d'être confrontés de manière importante à des problèmes de "rupture" et de "désordre" scolaire.Un chapitre du rapport montre ce qui fait "désordre" dans le comportement des élèves : résistances, évitement des contraintes scolaires, etc. Un autre chapitre explique l'origine des tensions des enseignants confrontés à leur perception des élèves et de leurs comportements d'une part et aux objectifs pédagogiques d'autre part ; à leur conception de l'élève idéal et aux réalités des élèves de la classe. Ces contradictions conduisent à des mises en cause, des interrogations des enseignants sur leur métier. Pour autant, ils tentent de faire face au "désordre" scolaire par la "gestion" de la classe, de la discipline et des sanctions, ce qui fait l'objet d'un dernier chapitre.

Cette étude rentre dans le cadre d'un programme de recherche sur les "ruptures"et le "désordre"scolaires. Ce dernier s'entend comme ce qui est vécu comme perturbateur de l'ordre scolaire, des normes institutionnelles en vigueur. Les demandes de prises en charge d'élèves que différents établissements scolaires ont adressées au D.S.A de Lyon (Dispositif de socialisation et d'apprentissage, dans le cadre des dispositifs relais) sont analysées ainsi que le public de 2 collèges de l'Académie de Lyon susceptibles d'être confrontés de manière importante à des problèmes de "rupture" et de "désordre" scolaire.


Un programme de recherche

lancé conjointement par plusieurs institutions : le ministère de l'Éducation nationale, le ministère de la Justice, le Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés et leurs familles et la Délégation interministérielle à la ville, vise à mieux comprendre les processus de déscolarisation concernant des jeunes qui échappent à la scolarité obligatoire, à mieux cerner ce fait social, aussi bien du point de vue quantitatif que qualitatif. Pour ce faire, différents projets, déposés par des équipes de recherche en réponse à un appel d'offre, ont été retenus.

Projets initiaux, synthèses des rapports des recherches


Le texte de l'appel d'offre, la composition du comité scientifique, les synthèses des rapports et les rapports des 12 équipes sélectionnées sont téléchargeables


Rapports des recherches




Equipe

Responsable

Intitulé de la recherche

LARSEF Bordeaux II




Catherine Blaya




Constructions sociales des absentéismes et des décrochages scolaires en France et en Angleterre




CADIS EHESS Paris




Claire schiff




Non scolarisation, déscolarisation et scolarisation partielle des migrants. Les obstacles institutionnels à l'accès des enfants et des adolescents nouvellement arrivés en France à une scolarité ordinaire.




OSC-FNSP Paris




Hugues lagrange




Connaissance des processus de déscolarisation : étude dans le Mantois




DISPORAS et ICRESS Perpignan

 

 

Alain Tarius




Mixités scolaires, mixités familiales et attidudes face à la déscolarisation d'enfants gitans et maghrébins




IUFM Versailles(Etiolles) avec IA Essonne




Jacqueline Costa-Lascoux




Malaise dans la scolaristaion. Les processus de déscolarisation à Corbeil et Grigny (Essonne)




CERS – CIEU Toulouse Le Mirail




François sicot




La déscolarisation en Haute-Garonne. Rapport à l'école et dispositifs de scolarisation




GRS Lyon II




Mathias MILLET, Daniel Thin




« Ruptures scolaires» et «déscolarisation» des collégiens de milieux populaires : parcours et configurations (429 pages)




LAMES Université de Provence-CNRS,




Daniel FRANDJI et Pierrette VERGES (sous la direction de Michel Peraldi)




Le détachement scolaire. Etude sur les processus de déscolarisation à Marseille




GERPA-CARCOS-UPRES Paris V




Pierre Coslin




Déscolarisation totale ou partielle chez les 13-15 ans , analyse rétrospective à partir des points de vue des enseignants, des intervenants sociaux, des parents et des jeunes eux-mêmes




ESCOL Paris8 / Printemps UVSQ / SYLED Paris III

 

 

E. Bautier, J-P. Terrail




Décrochage scolaire : genèse et logique des parcours




CESDIP/CNRS
IUFM Nord Pas de Calais




Maryse HEDIBEL




Les arrêts de scolarité avant 16 ans. Etude des processus sur la ville de Roubaix (Nord) .




SASO Picardie/ARES Bondy/SILIS Poitiers




Françoise Ropé




L'espace social de la déscolarisation. Trajectoires invisibles et méconnaissances institutionnelles






Interventions de chercheurs et recherches

2005

Entretien avec Dominique Glasman. Café pédagogique n°60, mars 2005,

Dans cet entretien D. Glasman revient sur les dernières recherches sur la déscolarisation.La déscolarisation est un phénomène de plus en plus visible, mais pas forcément nouveau. L'emprise de la scolarité est de plus en plus forte (diplôme, course dans le parcours scolaire, "anormalité" de ne pas être scolarisé jusqu'à 19 ans, souvent plus) et ne pas s'y conformer peut est considéré comme risque social. D. Glasman réaffirme la complexité de la rupture scolaire et avance que "ce qui se passe dans l'école va être le point de départ" qui, selon les conditions familiales, deviendra ou non "une spirale de dégradation".




2002

Dominique GINET, Maître de Conférences à l'Institut de Psychologie, Université Lumière Lyon 2.Le groupe d'analyse de la pratique comme dispositif d'accompagnement des équipes dans les classes relais, avril 2002.

Le groupe d’analyse de la pratique est présenté ici comme le moyen pour les acteurs de dispositifs relais de prendre de la distance avec les situations qui les éprouvent. Il permet de travailler trois fonctions psychiques: la mise en commun au sein de l'équipe des vécus individuels vis-à-vis d’un jeune ou d’une situation; l’étayage (grâce au recours interne induit par la continuité des séances, et à la prise d'appui que les membres de l'équipe peuvent en retirer); la tiercéisation (le groupe d’analyse de la pratique vient faire tiers dans le face à face entre le jeune et l’adulte).



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