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Centre Alain Savary
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Bibliographie

Par admin publié 23/08/2006 13:21, Dernière modification 14/04/2016 12:05

 Ouvrages et articles de référence 

AFL, association française pour la lecture Accompagnement scolaire. Les Actes de Lecture n° 83, septembre 2003.
«Accompagnement scolaire ou accompagnement à la scolarité ? Enquête sur un phénomène de société». Ce dossier précise la notion d'accompagnement scolaire et ses enjeux. Des témoignages le complètent. A lire en particulier l'article de Gérard A Castellani : «Qu'est-ce que l'accompagnement à la scolarité des enfants ?»


BAUTIER Elisabeth,
Les dispositifs pour les élèves en difficulté: quels élèves, quelles difficultés, quelle aide ? Recherche et formation n°44, INRP page 29-43.


«Cet article développe la question des aides apportées par les établissements aux élèves en difficultés en interrogeant celles-ci selon deux logiques qui, à l'observation des situations dans les collèges,peuvent apparaître paradoxalement disjointes : la mise en place de dispositifs ou d'actions et interventions en direction d'élèves considérés comme en difficulté et leur efficacité dans la perspective d'une réduction de ces inégalités.»


BAUTIER Elisabeth. Quelle formation pour les accompagnateurs scolaires. In : Journées nationales de l’accompagnement scolaire : des AEPS à la Charte, une trajectoire en questions. Paris : FAS-CNDP, 1994, pp. 75-80.

BERNARDIN Jacques. Accompagnement scolaire : suffit-il de faire ses devoirs ? Dialogue, n° 91, hiver 1998, pp. 7-13.

BOUBAKER Nourredine, KACHOUKH Fériel. Les animations éducatives périscolaires entre continuité et ruptures. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 20-34.

CASTELLANI Gérard. Accompagner la scolarité des enfants. Arles : Actes Sud, 2000, 140 p. (Actes Sud Junior Education).

Ce livre est destiné à tous les acteurs impliqués sur le terrain dans l'accompagnement scolaire et à tous ceux engagés dans les politiques de la ville. Il propose des objectifs qui pourraient être poursuivis dans le cadre de véritables contrats éducatifs locaux. On y trouvera une analyse des mécanismes de l'apprentissage scolaire et des failles qui les entravent pour certaines populations, une histoire de l'accompagnement scolaire, un lexique des termes "à la mode" (aide aux devoirs, soutien scolaire, rattrapage scolaire, accompagnement éducatif) ainsi que la présentation de comptes rendus d'expériences menées sur le terrain par des professionnels de la formation et de l'action éducative qui tentent de définir des stratégies nouvelles de mobilisation sociale et d'innovation pédagogique pour en finir avec l'échec scolaire.

CEU CUNHA Maria Do. Les parents et l’accompagnement scolaire : une si grande attente. Ville Ecole Intégration, n°114, septembre 1998, pp. 180-200.

Alors que les parents des couches populaires manifestent méfiance et agressivité envers l'institution scolaire, ils accueillent favorablement les dispositifs d'accompagnement scolaire, même s'ils ne participent que de loin au travail mené par les associations qui pourtant réclament leur présence. Pour eux, il ne s'agit pas d'un désinvestissement, mais l'accompagnement les a soulagés d'une tâche d'aide à leurs enfants qu'ils avaient du mal à mener à bien en raison de difficultés d'ordre relationnel avec ceux-ci et de difficultés d'ordre technique dues à leur faible scolarisation. Ils attendent de l'accompagnement scolaire avant tout une aide aux devoirs, même si d'autres démarches d'apprentissage, plus ludiques, peuvent être utilisées. Cette attente est partagée par les enfants et les accompagnateurs ont de plus en plus de difficultés à les entraîner vers d'autres projets moins directement scolaires. Dans sa conclusion, l'auteur craint qu'en laissant croire aux parents que l'accompagnement scolaire va sortir leurs enfants de l'échec, on ne prenne le risque de discréditer les associations à leurs yeux.

CEU CUNHA Maria Do, DENIS Alice. Les familles dans l'accompagnement scolaire. Paris : Ligue Française de l'Enseignement et de l'Education Permanente, 1997, 158 p.

Cette étude sur la participation des familles à l'accompagnement scolaire se présente en deux parties. La première, qualitative, se base sur une série d'entretiens (intervenants, équipe d'encadrement, familles, assistantes sociales, médiateurs, responsables d'établissements scolaires) menés sur trois sites et auprès de trois associations aux modes d'intervention différents. La seconde, quantitative, repose sur les résultats d'un questionnaire adressé aux familles et portant sur l'environnement familial, les caractéristiques socio-démographiques de la famille, la scolarité de l'enfant, les rapports de la famille à l'école, l'accompagnement scolaire et les évolutions constatées. On observe, dans les trois sites étudiés, un fort souci d'impliquer les familles qui se traduit par des modes d'approche variés : relations individualisées, surtout lorsque les interventions se font au domicile de l'enfant en présence de la famille, politique systématique de contact avec les parents, organisation régulière d'assemblées de parents. L'accompagnement scolaire est vécu comme un soulagement pour les familles qui considèrent qu'il permet d'augmenter les chances de réussite scolaire de leurs enfants et de dépasser les blocages. Si pour les parents les aspects scolaires sont primordiaux, ils acceptent aussi l'ouverture vers d'autres champs (centres d'intérêt d'ordre culturel, loisirs). Ils sont 74% à considérer que l'accompagnement scolaire a eu des effets bénéfiques sur leur enfant (amélioration des notes et du travail, meilleure compréhension et écoute en classe, meilleur comportement général). Pour les intervenants, les changements se situent davantage au niveau des comportements qu'au niveau des résultats scolaires et le soutien scolaire n'est efficace que dans la mesure où il offre une voie d'accès à des projets non scolaires. Quant aux associations, outre la fonction socialisatrice de l'accompagnement, elles voient des effets sur les comportements (épanouissement par la parole, acquisition de la norme scolaire).

CHAUVEAU Gérard , ROGOVAS-CHAUVEAU Eliane. De l’accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 35-48.

CHAUVEAU Gérard. Les trois temps de l’apprentissage de la lecture et les clubs Coup de pouce. Revue du CRE, n°13, nov. 1997.

CHUPIN Julie De la bonne utilisation des cours particuliers. Le Monde de l'éducation,n°330,,novembre 2004.

Au vu de l'explosion des petites annonces,les cours particuliers semblent avoir la cote.Cependant,sont-ils la meilleure solution pour remettre un élève sur la voie de la réussite?Le Monde de l'éducation a posé la question à plusieurs spécialistes.

 

COQ Guy. Tiers lieu éducatif et accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 49-60.

DANNEQUIN Claudine. Echanges linguistiques et interactions dans des groupes d’accompagnement scolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 101-113.

DANNEQUIN Claudine. L’enfant , l’école et le quartier : les actions locales d’entraide scolaire. Paris : L’Harmattan, 1992,221 p. (Objectif ville).

Depuis une dizaine d'années, des lieux d'accueil périscolaires se sont ouverts dans de nombreux quartiers, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des établissements en ZEP. Pour mieux cerner le fonctionnement des opérations d'accompagnement scolaire, leurs apports aux enfants et aux familles, leurs difficultés et leurs résultats, l'auteur a mené une enquête dans 148 quartiers de Développement social. Elle examine les objectifs des actions (redonner confiance à l'enfant, l'aider dans le domaine scolaire, établir un relais entre l'école et la famille), les activités proposées, le rôle et les statuts des différents acteurs (animateurs, enseignants, travailleurs sociaux, vacataires et bénévoles). Puis elle observe les relations avec l'Education nationale. Celles-ci vont de l'indifférence aux rapports conflictuels. Il n'existe de véritable collaboration que lorsqu'il existe une structure ZEP qui permet, grâce au travail du coordinateur, aux partenaires de se rencontrer. Quant aux relations avec les parents, si elles restent un des points faibles du dispositif d'aide, on constate depuis quelque temps une certaine évolution, une progression de l'intérêt des familles. S'il est difficile actuellement de mesurer les effets des actions sur la réussite des enfants, certains sites signalent des effets positifs sur les passages dans la classe supérieure, sur l'absentéisme scolaire, sur les apprentissages et les méthodes de travail, sur le comportement à l'égard de l'école, sur la prévention de l'inadaptation sociale et des conduites marginales. Dans sa conclusion, l'auteur pointe les problèmes qui doivent être résolus pour que ces initiatives puissent être maintenues et se révéler efficaces : un recrutement et une formation de qualité pour les animateurs, des locaux accueillants et adaptés, une meilleure coordination des actions entre les différents partenaires. La nécessité de comporter une ZEP pour tous les sites faisant l'objet d'opérations de développement social devrait permettre à l'avenir un meilleur travail interpartenarial entre établissements scolaires et groupes d'aide.

DROMAIN M, cood.  L'accompagnement à la scolarité. Dossier de la revue Vers l'Education Nouvelle , VEN 511, septembre 2003, des CEMEA (Centre d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active).

Ce dossier est composé de huit articles. « Et si l'on parlait sérieusement de l'accompagnement à la scolarité,ce titre était celui de l'article de Gérard A Castellani paru dans le numéro 482 de Vers l'Education nouvelle.Il traitait de la distinction entre le rattrapage scolaire,le soutien scolaire,l'aide aux devoirs,attribuant les deux premiers à l'école,l'autre à toute personne ayant un vécu de métier d'élève.Déjà,cet article interrogeait sur la place des enseignants,celle des accompagnateurs à la scolarité en rapport avec ce dispositif,mais aussi dans les processus d'apprentissage.Ce dossier propose un autre regard sur ce dispositif,fruit des réflexions du groupe national des Politiques éducatives territoriales.Les interrogations de ce dispositif nécessitent un regard sur:

-les textes régissant le dispositif avec leur histoire.

-les acteurs concernés:l'école,les parents,les enfants parfois avec leur statut d'élève,le rôle de chacun,la place de ce dispositif vis-à-vis des autres existants,le métier d'élève,la place des activités socioculturelles dans les apprentissages».

DRECHSLER Michèle, Etablir un «dia-blog» entre l'école et les familles. Medialog, n°58,juin 2006, pages 38-41.

«A l'heure où les cours de soutien, gratuits ou payants ,jugés efficaces par les parents, tendent à se généraliser, la mise en oeuvre de services d'accompagnement à la scolarité utilisant les TIC est une priorité du ministère.Dans un tel contexte, ce nouvel espace de communication qu'est le blog paraît offrir un environnement particulièrement approprié, en raison de sa simplicité d'utilisation et de sa réelle interactivité. Peut-il devenir un instrument privilégié pour favoriser l'accompagnement scolaire et le dialogue entre l'école et les familles ?»


GLASMAN Dominique
. L'accompagnement scolaire : sociologie d'une marge de l'école. Paris : PUF, 2001, 317 p. (Education et formation) 

Après avoir dressé un état des lieux de l'accompagnement scolaire (nombre de dispositifs, nombre d'enfants concernés, diversité des dispositifs), l'auteur commence par construire l'objet sociologique "accompagnement scolaire" en problématisant son émergence et son fonctionnement. Il explore ensuite plus en détail ce qui se passe et se joue dans les dispositifs d'accompagnement scolaire (les différentes formes qu'ils peuvent prendre, la question de la professionnalisation des acteurs, le rôle des parents). Il présente enfin un "tableau de synthèse" indiquant les effets de l'accompagnement sur la réussite scolaire. Selon lui, la fréquentation de l'accompagnement scolaire ne se traduit pas par des progrès notables, les dispositifs semblant favoriser "l'accomplissement des gestes quotidiens du métier d'élève" sans qu'il y ait pour autant mise en activité intellectuelle. Les rapports d'évaluation étudiés indiquent des effets positifs sur la "socialisation" (amélioration du comportement et bénéfices "psychologiques"). Ils pointent aussi des "risques" et des dérives : usure des acteurs et en particulier des chefs d'établissement ; fait que les élèves entrent dans un rapport faux au travail scolaire en croyant cheminer sur la bonne voie ; risque d'aggravation de la stigmatisation). Dans sa conclusion, il avance l'idée que l'accompagnement scolaire est un bon révélateur des transformations de l'état de la société française comme de son école.

GLASMAN Dominique (dir.), Centre Alain Savary. Regards sur l'accompagnement scolaire : extraits de textes, bibliographie classée, recueils d'actions, informations pratiques. Paris : INRP, 2000, 151 p. (Dossier thématique).

 L'accompagnement scolaire s'est fortement développé au cours des vingt dernières années, en particulier dans les "quartiers populaires". Ce développement a fait émerger un certain nombre d'enjeux sociaux, scolaires, éducatifs, pédagogiques, que ce livre vise à présenter. Selon la formule adoptée par le Centre Alain Savary pour les dossiers thématiques, l'ouvrage propose d'abord, dans un pôle théorique, des textes de plusieurs auteurs relatifs à ces enjeux ; y est aussi présentée une bibliographie, classée selon un certain nombre de thèmes, grâce à laquelle le lecteur pourra aisément approfondir sa réflexion sur le sens de l'accompagnement scolaire, les acteurs qui le mettent en place et l'animent, les dispositifs existants, les contenus, la place des familles, ou l'évaluation. Le pôle pratique décrit quelques actions, donne accès à des textes officiels, et fournit quelques coordonnées d'organismes.

Consulter la notice et-ou commander cet ouvrage

GLASMAN Dominique. Réflexions sur les " contrats " en éducation. Ville Ecole Intégration, n° 117, juin 1999, pp. 70-111.

Dans la première partie de son article, l'auteur s'intéresse aux principes sur lesquels reposent les " contrats " et tire des enseignements de ces années de politique contractuelle (effets des contrats et des politiques contractuelles sur l'action publique, les acteurs, la démocratie, le financement de l'action publique, l'efficacité des services publics). Dans une seconde partie, il étudie les spécificités des contrats dans le champ éducatif : le rôle des acteurs engagés, différences entre contrat et projet, priorité aux zones " difficiles " (ZEP), place des parents, rapport à la norme, enjeux différents selon les niveaux de la hiérarchie. La troisième partie étudie les différents types de contrat en éducation : le contrat avec un élève ou avec ses parents, le contrat éducatif local (CEL), le contrat de réussite dans les ZEP et REP, le contrat local d'accompagnement scolaire (CLAS). Dans sa conclusion, l'auteur s'interroge sur le caractère stable et durable de ces contrats, sur l'objectif de rénovation du service public qu'ils revendiquent, sur la difficulté qu'il y a à concilier deux ensembles d'exigences, celle des " usagers " et celle des professionnels. Dans le champ de l'éducation, les politiques contractuelles ont-elles favorisé une plus grande égalité devant le service public ou au contraire ont-elles aménagé l'exclusion sociale et scolaire ?

GLASMAN Dominique (dir.). Bilan des évaluations des dispositifs d'accompagnement scolaire. Saint-Etienne : Université Jean Monnet, Centre de Recherche en Education, 1998, 92 p.

Ce bilan des dispositifs d'accompagnement scolaire repose sur un corpus hétérogène composé des évaluations du Réseau Solidarité Ecole, des évaluations de l'Ecole Ouverte et des Animations Educatives Péri-Scolaires (AEPS). Les auteurs s'intéressent tour à tour à l'évaluation comme processus social, aux méthodologies mises en œuvre dans les évaluations, au contenu des dispositifs évalués et aux effets de ces dispositifs. Selon les auteurs, les dispositifs d'accompagnement scolaire se situent en " contre-dépendance par rapport à la scolarisation ". On observe ainsi des griefs et des critiques mettant en cause les enseignants dans le cadre du fonctionnement scolaire, une volonté de marquer sa différence, de se démarquer des modalités scolaires, une mise en cause de la rupture apprentissage scolaire/apprentissage non scolaire. Mais ces propos ne vont pas sans une certaine ambivalence dans la mesure où il n'y a pas dans les dispositifs de remaniement fondamental des pratiques scolaires. Si chaque dispositif observé peut se prévaloir d'une certaine efficacité dans le domaine scolaire ou dans le domaine de la socialisation, il est difficile de dépasser les limites d'une évaluation " site par site ", ce qui signifie que l'on n'a pas affaire à une véritable politique visant la réussite scolaire et l'insertion grâce à un " affinement des cibles " et à " l'invention de modalités pertinentes de prise en compte des publics reçus ".

GLASMAN Dominique. Les dispositifs d’accompagnement scolaire : des intermédiaires entre familles et école ? Lien social et politiques-RIAC, n° 35, 1996, pp.99-107.

Selon l'auteur, les dispositifs d'accompagnement scolaire, de soutien, d'aide aux devoirs ou d'AEPS ne parviennent pas à jouer un rôle d'intermédiaire entre école et familles populaires. Après avoir décrit ces nombreux dispositifs, leurs objectifs et la diversité des acteurs, il s'attache à repérer les grandes tendances qui les concernent tous : l'aide aux enfants et le rapprochement école-familles. L'enfant s'y trouve à l'abri de la sanction scolaire et de l'impatience parentale, vient de son plein gré dans cet espace intermédiaire entre l'école et sa famille. Or, avec le temps, les dispositifs se sont rapprochés de l'école et les modalités de travail avec les enfants s'apparentent de plus en plus au modèle scolaire et les relations avec les familles ont du même coup perdu de leur efficience. Les contrats que doivent signer les parents pour que leur enfant bénéficie de l'accompagnement, l'appel à l'implication familiale et à la responsabilisation, tout cela manifeste d'une même représentation des familles que partagent donc maintenant acteurs scolaires et péri-scolaires. Ainsi la médiation va plus de l'école vers les familles qu'en sens inverse alors qu'il serait souhaitable que les dispositifs d'accompagnement se tiennent à distance de l'école pour jouer leur rôle d'intermédiaires et qu'ils s'engagent davantage dans d'autres contenus d'activités éducatives, plus distanciées du scolaire.

GLASMAN Dominique (dir.). L’école réinventée ? Le partenariat dans les zones d’éducation prioritaires. Paris : L’Harmattan, 1992, 199 p. (Bibliothèque de l’éducation).

L'ouvrage propose une analyse de ce que les termes de "partenariat" et de "partenaires" recouvrent dans la vie quotidienne des ZEP. Les auteurs s'appuient sur une observation détaillée de deux ZEP. Ils présentent les différents acteurs du partenariat, analysent leur position spécifique, en particulier leur rapport à l'institution scolaire, et posent le problème de l'imprécision de l'objet du partenariat. Ils observent les projets et les réalisations produites, les relations entre les partenaires et les ressources dont ils disposent. Les auteurs tentent de débusquer de fausses évidences, pointent les contradictions du partenariat et les conflits qu'il engendre. Ils proposent une analyse de ses difficultés à partir de l'observation des identités professionnelles des partenaires, spécialement des enseignants et des travailleurs sociaux, et posent enfin des questions plus fondamentales sur l'articulation entre le scolaire et le social.

GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Ecole ouverte : observation, évaluation et analyse à partir de quatre sites. Saint-Etienne : Université Jean Monnet, Centre de Recherche en Education, 1998, 122 p.

L'Ecole Ouverte (EO) est un dispositif d'accueil des enfants à l'école pendant les vacances pour contribuer à rétablir l'égalité des chances et prévenir l'échec scolaire, mis en place conjointement par le Ministère de l'Education nationale, le FAS et la DIV. Les auteurs, dans ce rapport réalisé pour la Direction de la Population et des Migrations et la DIV, ont observé quatre sites (situés en Région Rhône-Alpes et dans l'Est de la France), deux dans des collèges de ZEP, un dans un collège rassemblant classes moyennes et population ouvrière et le dernier dans un collège de quartier " difficile ". L'enquête de terrain a consisté en des observations de sessions de l'EO et en des entretiens auprès des différents acteurs (chef d'établissement, CPE, animateurs, enfants, parents). Ce qui frappe, c'est la grande diversité des mises en œuvre observées. Pour certains établissements, l'EO c'est d'abord l'Ecole, tant dans les activités proposées que dans les codes de comportement. Ailleurs, c'est sur l'ouverture que l'accent est mis et les activités sont de type " centre social ". En ce qui concerne l'apport des activités proposées dans l'EO pour la réussite scolaire, il est davantage question de " tâches " à accomplir que de mise en activité intellectuelle, et le rapport au savoir promu par les activités n'est pas différent. De même, les publics accueillis ne sont pas identiques : élèves " studieux ", élèves " moyens ", élèves en difficulté. D'autre part, si l'un des objectifs de l'EO est de " ramener la paix dans les quartiers ", on ne peut que s'interroger. Ce ne sont pas les élèves les plus menaçants pour l'ordre public qui sont accueillis et on peut craindre même dans certaines configurations une amplification des tensions. Au total, si les apports de l'EO ne sont pas à sous-estimer, il y a lieu de s'interroger sur son efficacité.

GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Les parents et l’accompagnement scolaire : quelle approche ? Ville Ecole Intégration, n° 114, septembre 1998, pp. 154-179.

Quelles relations les parents entretiennent-ils avec un type de dispositif d'accompagnement scolaire : les activités éducatives péri-scolaires (AEPS) ? Pour répondre à cette question, trente-cinq entretiens de parents appartenant aux classes populaires d'une ville moyenne de la région Rhône-Alpes ont été réalisés. Selon leur " être-au-quartier ", la plus ou moins grande distance qu'ils entretiennent avec lui, les parents font un usage différent des AEPS, celles-ci n'ont pas le même sens pour eux. Lorsque les familles vivent davantage dans les limites du quartier, elles ont recours aux dispositifs offerts et notamment à l'AEPS, qui est moins intégrée à l'institution scolaire que les études, ce qui est moins le cas des familles vivant hors du quartier ou s'efforçant de le maintenir à distance. Elles recherchent d'abord une aide aux devoirs, le projet, dont elles ne comprennent pas les enjeux, étant surtout ressenti comme un moment de détente et de distraction.

GLASMAN Dominique, LUNEAU Catherine. Parents et accompagnement scolaire dans les quartiers de Teisseire, Jouhaux, l'Abbaye à Grenoble. Saint-Etienne : Université Jean Monnet, Centre de Recherche en Education, 1998, 44 p.

Dans cette étude réalisée pour la municipalité de Grenoble, les auteurs s'intéressent aux relations des parents avec deux types de dispositifs d'accompagnement scolaire : les AEPS mises en place dans trois quartiers de Grenoble et l'Ecole Ouverte organisée dans un collège de la Vienne et un collège de Saint-Priest. Il a été réalisé 91 entretiens avec des parents dont les enfants fréquentaient ces dispositifs (étude ou soutien dans l'établissement, AEPS). Trois types de " configurations de rapport des parents au quartier " ont été observés : les familles qui organisent leur vie hors du quartier, celles qui maintiennent le quartier à distance et ont recours à diverses ressources hors du quartier, celles dont on peut dire qu'elles vivent une sorte d'assignation à résidence résignée ou assumée en raison de leur situation économique. On peut dire que suivant les trois types de configuration les parents ne font pas un même usage des dispositifs. S'ils sont pratiquement unanimes à exprimer leurs réserves quant aux projets et à exiger davantage de rigueur, les parents du groupe trois mettent en avant l'aide aux devoirs alors que ceux des autres groupes sont plus attentifs à la qualité de ce qui est offert. Les auteurs examinent ensuite les discours parentaux tenus sur les pratiques éducatives familiales et sur l'école.

GRAU Sylvie (coord), Dossier : aider les élèves ? Les cahiers pédagogiques, n°436, octobre 2005, page 9-56

Ce dossier est structuré en 3 parties: loin des fausses évidences, l'aide peut-elle gêner l'apprentissage ? Aider sans céder...


HOCHEDEZ Denis, DEPLETTE Gérard, CELLIER Jean
. L’action des CAF dans l’accompagnement scolaire. Informations sociales, n°75, 1999, pp. 118-127.

IINAUDI Aude L'accompagnement scolaire en ligne et les acteurs de l'institution scolaire. Distances et savoirs, vol 3 ,n°3/4, mars 2006, p 377-401.

«L'accompagnement scolaire est longtemps resté aux portes de l'école,aujourd'hui ce type de ressources est disponible au sein des établissements scolaires par l'intermédiaire de catalogues de ressources numériques.Ce positionnement est pour l'auteur l'indice d'un glissement de prérogatives politiques des acteurs de l'éducation.L'objet de cet article est de proposer une lecture de ce phénomène à travers les dispositifs eux-mêmes.L'écrit d'écran sert de révélateur aux enjeux politiques et sociaux de l'éducation»

Journées nationales de l’accompagnement scolaire : des AEPS à la Charte, une trajectoire en questions. Paris : FAS-CNDP, 1994.

Ligue de l’Enseignement, CHAPOUTOT Anne (dir.), GLASMAN Dominique (préf.). Cinq questions sur l’accompagnement scolaire et éducatif : journées nationales de Rennes. Paris : Ligue de l’Enseignement, 1997.

Ligue de l’enseignement. Démocratisation en action(s) : rencontres nationales de l’éducation organisées par la ville de Rennes, octobre 1998. Paris : Ligue de l’enseignement, 1999.

PAYET Jean-Paul. Quelle identité pour l’accompagnement scolaire ? Revue EN-FAS, n°8, juin 1998, pp. 69-76.

PAYET Jean-Paul. L’accompagnement scolaire : entre solidarités et compétences professionnelles. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 85-100.

PAYET Jean-Paul. La double contrainte du partenariat. Migrants formation, n°85, juin 1991, pp. 107-118.

PEREZ Patrick. Les associations collège-quartier à Marseille : recherche évaluative. Rapport définitif. Rapport commandité par la DIV. S.l : CECIS, 1991, 182 p.

Cette monographie rend compte de l'évaluation de 16 associations collège-quartier de Marseille mobilisées autour de la lutte contre l'échec scolaire et pour le rapprochement des communautés. Se suivent deux évaluations : une évaluation interne qui décrit les intentions et les stratégies qui aboutissent à la transformation " d'un petit groupe pédagogique " en une association structurée et rayonnant sur toute la ville de Marseille (structure formelle du dispositif, modes d'encadrement, formation, modes d'encadrement pédagogique, supports matériels de travail, périodicité des actions) ; une évaluation externe qui examine les bénéfices obtenus par les élèves (comparaison entre la population inscrite à l'aide aux devoirs et une population témoin).

PIOT Thierry. L'accompagnement scolaire dans la Z.E.P. de Cherbourg-Octeville. Caen : Université de Caen Basse-Normandie, 1999, 91 p.

Ce rapport, réalisé pour l'Observatoire de la Réussite Scolaire de la ZEP de Cherbourg-Octeville, concerne les actions d'accompagnement scolaire. Il a été effectué à partir d'une enquête par questionnaires adressés aux parents d'écoles maternelles et aux élèves, du CP au collège. Après une présentation du site de la ZEP, présentation nécessaire pour comprendre l'environnement scolaire et social de l'accompagnement scolaire et pour contribuer à saisir les dynamiques de celui-ci, l'auteur entreprend une description des activités de fin d'après-midi, les Activités Educatives Périscolaires (A.E.P.S.) de type loisirs ou de type accompagnement scolaire. Dans sa conclusion, il observe qu'il y a, de la part des structures qui proposent de l'accompagnement scolaire, un positionnement de complémentarité et de prudence vis-à-vis de l'institution scolaire. Il serait cependant souhaitable d'apporter plus de lisibilité à l'action de ces dispositifs, sans pour autant tendre vers leur uniformité. Ecole d'un côté et structures périscolaires de l'autre devraient davantage clarifier leurs champs d'actions en prenant comme objectif la mise en cohérence du temps de l'enfant et de l'adolescent : temps d'apprentissage dans l'établissement scolaire, temps d'apprentissage hors l'école, temps de loisirs.

PIQUEE Céline. Les élèves en accompagnement scolaire : adéquation entre public visé et public accueilli. L'Orientation scolaire et professionnelle, n° 2, vol. 31, 2002, pp. 223-240.

Cet article, qui s'appuie sur une enquête menée auprès de 38 responsables de dispositifs d'accompagnement scolaire, est centré sur l'analyse du public d'élèves bénéficiaire (caractéristiques socio-démographiques et scolaires). Il examine la cohérence des décisions d'admission au sein des dispositifs pour en arriver aux conclusions suivantes : 1. les élèves en difficulté scolaire ou de milieu social modeste composent effectivement la majeure partie du public ; 2. parmi les caractéristiques individuelles des élèves (sociales et scolaires), c'est la nationalité de l'élève qui est l'indicateur le plus élevé de probabilité de fréquentation des dispositifs ; 3. il faut cependant relever que plus d'un quart des élèves fréquentant les dispositifs ne sont pas issus de milieux sociaux modestes et que, sur le plan des difficultés scolaires, plus de 70% des élèves accueillis ne sont pas à ranger parmi les élèves les plus faibles, même si la moitié d'entre eux éprouve des difficultés scolaires.

PIQUEE Céline, SUCHAUT Bruno. Les opinions des acteurs confrontés à l'évaluation externe. Le cas d'une action d'accompagnement scolaire au CP. Les Sciences de l'éducation pour l'ère nouvelle, n° 3, vol. 35, 2002, pp. 103-127.

Les dispositifs d'accompagnement scolaire " Coup de pouce " ont pour objectifs la réduction des disparités dans le temps d'apprentissage périscolaire et la mobilisation de l'ensemble des instances éducatives (familles, école, structures périscolaires) sur le temps d'apprentissage périscolaire de la lecture. Ils s'adressent en priorité aux enfants du CP considérés comme " fragiles ". L'évaluation, conduite selon deux approches, l'une interne, se basant sur l'opinion des acteurs, l'autre externe, mobilisant des indicateurs statistiques, a porté d'une part sur les caractéristiques des élèves accueillis, d'autre part sur les effets du dispositif. Concernant l'accueil des élèves, les deux approches se rejoignent : les objectifs initiaux du dispositif sont atteints et les enfants accueillis présentent bien des difficultés d'ordre scolaire et ne bénéficient pas des conditions sociales et familiales les plus favorables au bon déroulement de la scolarité à l'école élémentaire. Par contre, en ce qui concerne les effets du dispositif, on constate un écart important entre les jugements positifs des acteurs enseignants et parents et l'évaluation externe des progressions des élèves en lecture sur la base d'épreuves communes, qui elle fait apparaître une absence d'efficacité. Ainsi, selon les résultats pris en compte, on pourrait soit être encouragé à reconduire le dispositif, voire à l'étendre, soit s'interroger sur la population à cibler par l'accompagnement scolaire et recentrer l'action sur une plus petite proportion d'élèves.

PLASSARD Jean-Michel, ROSOLEN Aline, SERRANDON Anne. Evaluation d'actions d'accompagnement scolaire : un exemple en zone d'éducation prioritaire à Toulouse. L'Orientation scolaire et professionnelle, n° 4, vol. 27, 1998, pp. 485-503.

Les auteurs commencent par définir l'accompagnement scolaire et les formes qu'il peut prendre (Activités Educatives Péri-Scolaires, Réseaux Solidarité Ecole, Contrats Locaux d'Accompagnement Scolaire). Puis ils décrivent leur recherche dont l'objectif était d'étudier l'impact des activités éducatives périscolaires (AEPS) sur la scolarité des enfants défavorisés. L'analyse, menée à l'aide de pré-tests et de post-tests ainsi que des évaluations des maîtres, s'est déroulée de novembre 1995 à juin 1996 et a concerné 508 élèves de CP et de CE1 scolarisés dans des écoles situées en ZEP. Les résultats comparés entre les enfants ayant ou pas bénéficié des AEPS montrent que le dispositif est globalement neutre quant à la réussite scolaire mais que les disparités sont grandes d'un site à l'autre. L'hypothèse retenue pour expliquer les différences de performance renvoie aux modalités de recrutement des animateurs. On constate par exemple que les étudiants recrutés par les associations et qui ont comme objectif de devenir enseignant ou éducateur sont plus efficaces que des titulaires de contrat C.E.S. ou des bénévoles. Ainsi, ce travail a mis en lumière l'importance du recrutement des animateurs, de leur motivation et de leur niveau de formation.

REGNAULT Elisabeth. Evaluation d’une animation éducative périscolaire. Migrants formation, n°99, déc. 1994, pp. 114-130.

ROCHEX Jean-Yves. Soutien scolaire et rapport au savoir. In : BOUVEAU Patrick, ROCHEX Jean-Yves. Les ZEP entre école et société. Paris : CNDP-Hachette éducation, 1997. Pp. 75-81.


TARIQ Ragi
. Acteurs de l’intégration : les associations et les pratiques éducatives. Paris : L’Harmattan ; Amiens : Licorne, 1998. (Villes Plurielles).

THIN Daniel. Quartiers populaires : l'école et les familles. Lyon : PUL, 1998, 290 p.

Dans cette recherche, l'auteur analyse les relations entre les familles populaires et l'école comme le lieu d'une confrontation inégale de manières d'être, de manières de faire, de pratiques socialisatrices différentes et souvent contradictoires. Il s'intéresse, à travers l'école et la scolarisation, aux interactions des familles populaires avec le monde dominant, étudie la perception des familles populaires par les enseignants et les travailleurs sociaux, les pratiques socialisatrices des familles, scolaires et non scolaires, ainsi que les interactions entre enseignants et parents. Il examine ensuite les modalités et les objectifs des actions entreprises pour les " associer à la scolarité " (soutien scolaire, rôle des animateurs du " péri-scolaire " et des travailleurs sociaux) et analyse les résistances que les familles peuvent opposer à ces actions. Le point de vue adopté montre que les enjeux des relations entre les familles populaires et les enseignants dépassent les seules questions de la scolarité et de la lutte contre l'échec scolaire.

Thèses

PIQUEE Céline. Gérer les inégalités de réussite à l’école primaire : public, modes de fonctionnement et efficacité pédagogique des dispositifs d’accompagnement scolaire. 2001. Lire le résumé.

ROSOLEN Aline. Causes, coûts et prévention de l’échec scolaire.1999. Lire le résumé.

PEREZ-SECHERET Patrick. Les stratégies populaires face à l'école : analyse d'un dispositif périscolaire dans les quartiers nord de Marseille. 1993. Lire le résumé.


Dossiers de revues

Ecole : le temps des partenaires. Migrants formation, n°85, juillet 1991.

Education prioritaire et politique de la ville. Ville Ecole Intégration, n°117, juin 1999.

Je t‘aide moi non plus. Dialogue, n°91, hiver 1998.

L’accompagnement scolaire. Revue du CRE, n°13, nov. 1997.

L’école après l’école. Cahiers pédagogiques, n°310, janv. 1993.

Réseaux solidarité école 1993. Migrations études, n°47 et n°48, avril et mai 1994.


Les notes de l'IREDU(Institut de recherche sur l'économie de l'éducation)


Les dispositifs d'accompagnement à la scolarité:fonctionnement,public,efficacité et équité,Céline Piquée et Bruno Suchaut,septembre 2002,4 pages