Six mois après...
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Ma démarche | 00:08 |
Les mots de la Géographie | 00:49 |
Le choix de la photographie | 03:38 |
Le concept de paysage | 04:16 |
Tâche de réinvestissement ou de découverte ? | 05:39 |
Interprétation de la conduite de classe
Nous avons schématisé l'ensemble du parcours d'enseignement, c'est-à-dire la manière dont l'enseignant ajuste son enseignement (Glossaire).
Les obstacles liés à la tâcheJean-François explique qu'il est face à un dilemme : "Ils sont dans l'exploration, je me pose la question si c'est une situation de réinvestissement, parce qu'il y a la démarche, mais en même temps, c'est une situation problème, car on se retrouve avec quelque chose qu'ils ne maitrisent pas suffisamment : les reliefs, les éléments spécifiques à ces paysages-là". Il ajoute : "les élèves ne reconnaissent pas le paysage d'Amtoudi comme une vallée, car généralement en France les vallées sont vertes et il y a des rivières" .
Les obstacles liés aux connaissances viséesJean-François dit : "Le premier cours donné aux élèves, c'est "Où sont les hommes ?" avec l'idée qu'il y a des contraintes mais ce n'est pas encore développé" . Il ajoute : "Ma problématique c'est que les élèves doivent penser tout le temps à utiliser leur cours (...) Je voulais séparer dans une première partie de l'année le cours et dans une deuxième partie le cours et les documents qui permettent d'expliquer le paysage" . Jean-François s'interroge : pour lui le concept de paysage n'était pas explicite et lui semble avec du recul qu'il était manifestement central dans le parcours d'apprentissage qu'il avait conçu : " J'ai fait une erreur, le sujet en Géographie ici, c'est d'abord le paysage, urbain, désertique ... , c'est le sujet en fait. Je l'ai vu dans d'autres évaluations, les élèves ne vont pas spontanément utiliser le terme de paysage".
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Pour conclure...
Le cadre d'André Tricot et Manuel Musial donne une grille de lecture et d'analyse de cette situation de classe, en portant la focale sur les connaissances et les processus d'apprentissage en œuvre.
D'autres éléments qui n'ont pas été abordés dans la ressource, pourraient faire l'objet d'une analyse :
- le temps auquel Jean-François accorde une importance particulière : "Donner le temps pour permettre aux élèves de réfléchir, de réinvestir, notamment pour les élèves les plus en difficulté"
- la coopération entre les élèves qu'il considère comme un levier à la construction du travail personnel et l'autonomie.
Ces deux points renvoient à la planification de la séance, à l'étayage, autant de questions de métier qui peuvent être discutées en formation, dans le but de révéler tous les gestes de l'enseignant qui favorisent la motivation, la mise au travail des élèves, la différenciation contribuant à l'autonomie des élèves dans leurs apprentissages.
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