Préfet : une fonction à répartir ?
Aux trois niveaux de l’action institutionnelle (administration centrale, académies, établissements) la mise en oeuvre du nouveau programme a été conduite dans un contexte d’urgence et de tensions localisées. Deux questions ont cristallisé le débat interne : d’une part le rôle et le positionnement du préfet des études, d’autre part les mesures de GRH mises en oeuvre par les rectorats (durée de stabilisation, lettre de mission, profilage des postes).
Les missions du préfet des études entrent en territoires partagés de nombreux métiers présents dans l’établissement (CPE, CoPsy, coordonnateurs de projets ou de discipline...). Chacun revendique son espace de travail et craint que le préfet ne vienne empiéter sur le sien, craignant d'être remplacé professionnellement. Dans notre établissement, il nous a paru plus profitable d'associer, sous une forme ou sous une autre, différents personnels engagés au sein de l'établissement pour répondre aux multiples tâches demandées au préfet des études dans un établissement de taille importante :
- un CPE et un enseignant pour coordonner le tutorat
- un CoPsy et un enseignant pour coordonner l'aide personnalisée,
- un enseignant Voie pro et un enseignant BTS pour coordonner la liaison Bac-BTS
- un CPE et un enseignant pour organiser les devoirs de vacances au lycée
- un CPE et un enseignant pour organiser l’accueil des parents au lycée.
L’affichage de l’ensemble des actions présentées ici à titre d’exemple pourraient être de la responsabilité du chef d’établissement.
Cette démarche pourrait atténuer les tensions entre collègues et peut être asseoir de façon durable un dispositif ECLAIR sans préfet des études.