La délicate question du langage en maternelle
L'oral, une source d'insécurité professionnelle
player1 | |
Oral, langue, langage, de quoi parle-t-on? | 00:00 |
Des séances spécifiques d'activités langagières? | 05:45 |
Outiller le formateur à observer les interactions langagières | 07:06 |
Problème de lexique? Pas si simple | 14:00 |
Importance d'interroger ses propres rapports à la norme | 19:00 |
Dans cette première partie, Yves Soulé reprend les difficultés d’enseignement et d’apprentissage évoquées par les formateurs présents. Il les analyse. Cela fait émerger des questions nouvelles pour guider l’action des formateurs et des enseignants dans la classe.
Planification didactique de l’enseignement de l’oral | Quel regard porte l’enseignant sur sa propre parole ? En quoi le langage utilisé par l’enseignant agit sur le développement langagier de l’élève ? En quoi le langage proposé à l’élève permet de rentrer dans les apprentissages et donne une indication en même temps sur son activité cognitive ? Comment penser les observables pour ensuite les prélever, agir et ajuster ? |
---|---|
Planification pédagogique de l’enseignement de l’oral | Comment organiser les prises de paroles ? Comment parler et faire parler ? Comment observer et agir sur ces observables ? Comment intervenir ? Sur quoi ? Pour quoi ? dans l’immédiat ? en différé ? Comment ajuster ? Comment donner la possibilité à l’enfant de revenir sur son propre énoncé ? Comment donner la possibilité à l’enfant d’intégrer les énoncés d’autres enfants dans la classe ? |
Le poids de l'oral dans l'activité de l'enseignant
player2 | |
Enseigner, une activité langagière | 00:00 |
Mesurer tout ce qui relève de l'oral | 02:43 |
Impact des pratiques sur l'apprentissage langagier des élèves | 06:46 |
Du discours ordinaire au discours scolaire | 13:36 |
Les fonctions du langage et ses différentes dimensions | 19:49 |
Un exemple de fonction langagière | 27:53 |
Normes, contraintes et fonctionnements du langage | 30:52 |
Être enseignant, c’est passer la majeure partie de son activité à parler et à faire parler. Cela nécessite de faire un pas de côté sur sa pratique langagière pour mesurer toute la complexité de ce qui relève de l’oral. C’est un moyen de communication, un outil d’enseignement /apprentissage et aussi un objet d’étude. Le "discours scolaire" est souvent source d’incompréhension et de malentendus. En effet, les pratiques langagières de la maison sont différentes de celles exigées en classe.
A partir d’un verbatim d’un moment de classe, Yves Soulé analyse les interactions langagières dans toutes leurs dimensions pour en comprendre la complexité. Il explicite de manière détaillée toutes les formes de langage que l’enseignant utilise consciemment et inconsciemment.
Des conditions pour un accompagnement efficace des enseignants
player3 | |
Comment accompagner un enseignant dans la prise en compte des gestes langagiers? | 00:00 |
Exemple du cercle de lecture Moun | 06:25 |
Un geste langagier : l'interpellation | 15:35 |
Exemple du corpus Yaourt | 18:29 |
Yves Soulé préfère observer les pratiques efficaces des enseignants plutôt que prescrire une pratique idéale. Pour lui, accompagner les enseignants à faire des liens entre leur pratique et les apprentissages des élèves nécessite d’observer et d’échanger à partir de ce qu'ils font dans leur classe et qui a un impact sur l’activité langagière des élèves.
Enseigner explicitement les fonctions du langage
player4 | |
Le langage participe de l'émancipation | 00:00 |
Un support, des tâches différentes | 02:09 |
Rappel de récit garant de la compréhension ? | 04:20 |
Les fonctions du langage | 05:44 |
Enseigner les jeux de langage | 06:41 |
Utilisation du langage pour enseigner | 08:57 |
Importance du rapport de causalité dans la compréhension | 11:36 |
Exemple de la soupe aux cailloux | 14:04 |
Enseigner l'oral, mission impossible ? | 15:45 |
Ce qui vaut pour l'oral vaut pour l'écrit | 18:54 |
La complexité du discours scolaire | 24:06 |
Dans cette vidéo, Yves Soulé réagit à 2 situations de classe. La première porte sur une situation de gymnastique qui a lieu en salle de motricité et la deuxième sur une recherche-action autour de la compréhension de textes narratifs. Il explique que le langage permet à l’enfant, non-seulement son exploration du monde mais aussi son émancipation corporelle et intellectuelle. Le langage se développe davantage dans des logiques de projets. « Ce n’est pas le langage pour le langage qu’il faut travailler, c’est le langage, dans des situations différentes et dans des domaines d’apprentissages différents ». Ces logiques génèrent des horizons d’attentes différents et donc des langages spécifiques. Ainsi, le langage est utile pour ouvrir des possibles mais aussi pour assurer un cadre ou réajuster. Au sujet de la compréhension, il réaffirme l’importance de travailler sur les états mentaux et sur les rapports de causalité « Si le renard est stupide, c’est parce que… »
Yves Soulé compare l’enseignement de l’oral à celui de l’écrit, à partir de quatre registresPour aller plus loin, les ressources du centre Alain Savary pour le référentiel de l'éducation prioritaire(2014):
Pratique de l'écrit | Pratique orale du langage |
---|---|
Écriture tâtonnée |
Approche tâtonnée de l'oral |
Écriture normée |
Approche normée de l'oral |
Approche culturelle |
Approche culturelle de l'oral |
Le pari de la complexité de l’acte d’écrire dès la première pratique de l'écrit. Référence : Dominique Bucheton et Yves SouléParcours de formation du cente Alain Savary (2015) "Faire parler les élèves à l' élémentaire" |
On fait le pari de la complexité de l’énoncé long |